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Centrafrique : le DG de CCS, Dominique Yandoka, rejette les allégations sur l’attribution de marché de gestion des cartes d’identités

Centrafrique : le DG de CCS, Dominique Yandoka, rejette les allégations sur l’attribution de marché de gestion des cartes d’identités

 

Le Directeur Général Dominique Yandocka.
Le Directeur Général Dominique Yandocka.

Bangui 04 Avril 2017, CNC.

Par: Eric NGABA, CNC

C’est lors d’une conférence de presse, le 1er avril 2017, que le Directeur Général de l’entreprise Centrafrique Cartes Systèmes (CCS), Ephrem Dominique Yandoka fait une mise point sur la gestion des documents administratifs confiée à son entreprise. Car l’attribution du marché de gestion de ces documents administratifs dont la carte nationale d’identité, le passeport, la carte bancaire, et les actes de naissance entre autres, a suscité des réactions au niveau politique et de la presse.

En date du 13 juin 2016, il a été créé un cadre propice aux discussions entre les différents départements ministériels et la Société Ivoire Cartes Systèmes (ICS) devant aboutir à la mise en place d’un Partenariat Public – Privé. Ce cadre vise à trouver des solutions technologiques d’identification, de sécurisation des documents administratifs, et de traçabilité des biens et des personnes, en vue de la modernisation et de la dynamisation de l’administration centrafricaine. Et cela a abouti à la mise en place et aux conditions d’exécution du partenariat public – privé entre l’Etat centrafricain et Ivoire Cartes Systèmes (ICS) via sa filiale Centrafrique Cartes Systèmes (CCS). Cette aventure a démarré le 22 avril 2016 par la présentation des offres de service par la Société ICS au Gouvernement Centrafricain et aux Ministres en charge de la gestion de certains départements.

Convaincu de la pertinence de ce projet qui s’inscrit dans la volonté politique du gouvernement à donner forme à la bonne gouvernance, la modernisation de l’Administration et à la maîtrise de la gestion des finances publique, le Conseil des Ministres a émis en date du 15 septembre 2016 un avis favorable, en toute responsabilité, relatif à la délégation de gestion de la sécurisation des documents administratifs, de l’identification et de la traçabilité des biens et des personnes à ICS, assorti de la condition de création par elle d’une filiale de droit centrafricain et dotée de transfert de compétence ou de savoir – faire (CCS), d’une part, et de la signature d’une Convention avec le Ministre des Finances et du Budget, devant être dénommé Autorité Contractante et jouissant des pleins pouvoirs, d’autre part.

En application de cette décision du Conseil des Ministres, validée par le Président de la République, Chef de l’Etat, et après avoir préalablement requis un avis de non objection de la Direction Générale des Marchés Publics conformément à la procédure définie par le Code des Marchés Publics, la convention a été signée, le 22 septembre 2016, entre le gouvernement centrafricain et la Société Ivoire Cartes Systèmes.

Les deux parties sont représentée par le Ministre des Finances et du Budget, Henri Marie Dondra et Madame Nelly Coulibaly, Président Directrice Générale. Dès lors, il est formellement fait obligation de respecter les cahiers de charges de cette Convention en rendant opérationnelle la filiale de la Société Ivoire Cartes Systèmes, c’est – à – dire la Société Centrafrique Cartes Systèmes (CCS).

Sur ce dossier, certains organes de presse dans le pays ont publié des allégations pour fustiger l’attribution du marché de gestion de ces documents administratifs jugeant la procédure contraire aux dispositions du code des marchés publics et délégation des services publics en République Centrafricaine. Pour éclairer le public sur l’affaire, le DG Dominique Yandoka a fait une mise au point à la presse.

« En réponse et afin de rétablir la vérité et de laver l’affront subi par la République, l’entreprise Centrafrique Cartes Systèmes ou CCS, de nationalité et de droit centrafricains, se doit de rompre le silence et de prendre la parole pour rassurer l’opinion nationale et internationale sur la chronologie de la mise en place et les conditions d’exécution du partenariat public – privé entre l’Etat centrafricain et Ivoire Cartes Systèmes via sa filiale Centrafrique Cartes Systèmes CCS », a-it-il fait savoir.

Le DG de CCS a balayé du revers de la main toutes informations jugées erronées visant à faire un règlement de compte. « Ces informations erronées, sans doute l’œuvre des ennemis de la République et du changement, ont été reprises par certains organes de la presse écrite et circulent en ce moment sur les réseaux sociaux, décrédibilisant et avilissant l’image déjà laide de notre pays, à l’extérieur et près les partenaires. Pis, des avalanches d’épiques assassines, anti-républicaines, anti – nationalistes et contre productives, sur fonds de règlement des comptes personnels, ont été lancées dans l’article précité à l’endroit de son Excellence, Monsieur le Président de la République, Faustin Archange, du Gouvernement que dirige Monsieur Simplice Matthieu Sarandji, en général, et du ministre des finances et budget, Monsieur Henri Marie Dondra, en particulier », a martelé Ephrem Dominique Yandoka.

Il a par ailleurs fait savoir que c’est en toute responsabilité et au nom et dans l’intérêt du peuple centrafricain que la délégation de la gestion de ces documents administratifs a été confiée, dans le cadre de la coopération Sud/Sud à une Société ivoirienne, via sa filiale centrafricaine CCS, déterminée à œuvrer pour la création de l’emploi et de la richesse nationale. Il a rassuré sur la sécurisation de ces documents administratifs afin d’éviter une fabrication parallèle dans d’autres pays, car d’après Ephrem Dominique Yandoka, c’est l’Etat centrafricain seul qui détiendra le fichier de ces documents parce qu’il va de la souveraineté de l’Etat.

A en croire Ephrem Dominique Yandoka, il est établi que la légalité a été scrupuleusement observée dans la procédure de délégation de la gestion de la sécurisation des documents administratifs, de l’identification et de la traçabilité des biens et des personnes, à telle enseigne que les informations distillées par – ci et par – là ne peuvent être que l’expression visible de l’appétit des ennemis de la République.

 

 

 

 

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