Vers une Transhumance Pacifique : Initiatives locales à Beya Nana
Les autorités locales de Beya Nana, près de Bouar, dans la Nana-Mambéré, ont récemment orchestré une rencontre entre agriculteurs et éleveurs. Une démarche proactive pour favoriser la coexistence pacifique pendant la transhumance.
La commune de Beya Nana, située à proximité de Bouar, se prépare activement pour la prochaine saison de transhumance. Lundi dernier, elle a été le théâtre d’une réunion stratégique réunissant les principaux acteurs du monde rural, à savoir les agriculteurs et les éleveurs.
L’objectif principal de cette rencontre était de trouver des solutions pour assurer une transhumance sans heurts dans la région. Les autorités locales ont mis en avant l’importance de la collaboration entre ces deux groupes pour garantir la paix et le vivre-ensemble pendant cette période cruciale.
Les agriculteurs ont exprimé leurs préoccupations quant aux dégâts potentiels causés par le bétail lors de la transhumance. Ils ont souligné la nécessité de mettre en place des mesures préventives pour protéger les récoltes et préserver les moyens de subsistance locaux.
De leur côté, les éleveurs ont partagé les défis auxquels ils sont confrontés en termes de recherche de pâturages adéquats tout en évitant les zones agricoles. La question de la cohabitation pacifique entre les deux activités économiques était au cœur des débats.
L’initiative des autorités locales a mis en lumière l’importance de sensibiliser tous les acteurs du développement rural à la nécessité d’une transhumance apaisée. Des discussions ont eu lieu sur la mise en place de comités de médiation locaux, composés de représentants des deux parties, pour résoudre rapidement les conflits potentiels.
L’aspect environnemental a également été abordé, avec des suggestions pour promouvoir des pratiques agricoles durables et la gestion responsable des pâturages. Cette approche intégrée vise à trouver un équilibre entre les besoins agricoles et ceux de l’élevage, tout en préservant l’environnement.
Il est essentiel de souligner l’importance de cette initiative locale dans le contexte plus large de la République centrafricaine. La coopération entre agriculteurs et éleveurs ne se limite pas seulement à Beya Nana, mais elle peut servir d’exemple pour d’autres régions confrontées à des défis similaires.
En réalité, l’engagement des autorités locales à Beya Nana en faveur d’une transhumance pacifique est un pas significatif vers un développement rural harmonieux.
Par Gervais Lenga
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes WhatsApp :
Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.