Nicolas Boucher, propriétaire de Coco le coq, a été condamné par un tribunal français à se séparer de son animal dont le “cocorico” matinal dérangeait une voisine.
Le tribunal de Compiègne a assorti l’obligation de séparation d’une astreinte de cinquante euros par jour (33.000 FCFA) et a également attribué 500 euros (328.000 FCFA) de dommages et intérêts à la voisine en réparation du préjudice subi et remboursement des frais de justice.
Celle qui a porté plainte est hôtesse de l’air et a besoin de se reposer durant la journée.
La brouille entre voisins, rapportée par le journal Le Parisien, a éclaté à Margny-lès-Compiègne, dans le département de l’Oise, un département semi-rural.
Selon les constations de la Police, Coco a chanté 31 fois de 8 h 45 à 9 h 25, 7 fois entre 10 h 26 et 10 h 30, et 23 fois de 11 h 11 à 11 h 37.
Nicolas Boucher, le propriétaire de Coco a décidé de faire appel de la décision du tribunal de Compiègne. Il a également créé la Page Facebook “Sauvez Coco, le coq Margnotin” et lancé une pétition pour rallier des soutiens.
La pétition avait recueilli 52.530 signatures ce mardi.
Coco est le second gallinacé à se retrouver sous les feux de projecteurs après Maurice, le coq de l’Île d’Oléron. Sa propriétaire, Corinne Fesseau, a été traînée en justice pour nuisance sonore devant le tribunal de Rochefort à cause de son animal.
Le procès s’est tenu le jeudi 4 juillet et le jugement a été mis en délibéré au 5 septembre.
Même le New York Times s’est fait l’écho de cette affaire opposant un couple d’agriculteurs locaux aux propriétaires d’une maison de vacances de Saint-Pierre d’Oléron.
Là encore plusieurs pétitions de soutien, signées par des centaines de millier de personnes, ont été lancées pour venir au secours de Maurice.
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Avec BBC Afrique