Touadéra pousse Dologuélé à l’extrême pendant que la communauté internationale regarde sans rien faire : le génocide annoncé par Gouandjika se prépare sous les yeux de la MINUSCA

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Touadéra pousse Dologuélé à l’extrême pendant que la communauté internationale regarde sans rien faire : le génocide annoncé par Gouandjika se prépare sous les yeux de la MINUSCA

 

Touadera reçoit les bénédictions des faux prophètes, des démons de division en Centrafrique
Touadera reçoit les bénédictions des faux prophètes, des démons de division en Centrafrique

 

Rédigé le 21 octobre 2025 .

Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC). 

La communauté internationale regarde le dictateur Touadéra s’acharner sur l’opposant Anicet-Georges Dologuélé avec une passivité criminelle. Selon des informations recueillies par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, Touadéra est en train de pousser, de pousser, de pousser Dologuélé jusqu’à l’extrémité. Et par là même, il pousse les Centrafricains vers un point de rupture qui pourrait embraser le pays.

 

 

Après avoir activé la justice pour déclarer Dologuélé apatride, après avoir obtenu du Procureur de la République et du Tribunal de Grande Instance l’annulation de son certificat de nationalité, les russes, parce que Touadéra a beaucoup de conseillers russes autour de lui, sont maintenant en train d’activer l’Assemblée Nationale pour destituer Anicet-Georges Dologuélé de son mandat de député.

 

La manipulation est en cours. Les mécanismes sont en train d’être mis en place. Touadéra veut non seulement écarter Dologuélé de la course présidentielle, mais aussi le détruire complètement politiquement, l’humilier publiquement, le réduire à néant. Il veut lui retirer même son mandat de député, alors que Dologuélé a été élu démocratiquement par les citoyens de Bocaranga 1.

 

Touadéra est en train de pousser Dologuélé à l’extrémité. Il le pousse dans un coin où il n’aura plus d’autre choix que de réagir de manière radicale. Il crée une situation explosive où les Centrafricains, voyant leur député légitime destitué par un régime illégitime, pourraient se soulever.

 

Touadéra est en train de pousser les Centrafricains au soulèvement. Il est en train de créer les conditions d’une explosion sociale. Il est en train de mettre le pays au bord du chaos. Et tout cela, la communauté internationale ne le voit pas. Ou pire, elle le voit mais ne fait rien.

 

L’Union Européenne, l’Union Africaine, la France, les États-Unis, la CEEAC, tous regardent sans broncher. Ils voient Touadéra écraser systématiquement l’opposition. Ils voient les manipulations judiciaires. Ils voient les violations des droits politiques. Ils voient la dérive autoritaire. Et ils ne disent rien. Ils ne font rien.

 

Mais la communauté internationale sera la première à s’énerver, à crier, à condamner quand le mal arrivera. Quand les Centrafricains, poussés à bout par la dictature de Touadéra, descendront dans les rues. Quand la violence éclatera. Quand le sang coulera. C’est à ce moment-là que la communauté internationale sortira de son silence pour “déplorer la violence”, pour “appeler au calme”, pour “exhorter au dialogue”.

 

Mais il sera trop tard. Parce que la violence qui viendra aura été causée par la passivité de cette même communauté internationale qui regarde aujourd’hui Touadéra détruire méthodiquement toute possibilité de transition démocratique pacifique.

 

Les appels génocidaires de Fidèle Gouandjika ignorés.

 

Ce qui est encore plus grave, c’est que le ministre-conseiller de Touadéra, Fidèle Gouandjika, appelle ouvertement au génocide. Il l’a fait il y a un an. Et il l’a répété il y a deux semaines. Deux fois, cet homme a proféré des menaces génocidaires. Et la communauté internationale ne réagit même pas.

 

Dologuélé, dans sa lettre du 14 octobre, a comparé la radio de Gouandjika à la Radio Mille Collines de Rwanda qui a instrumenté le génocide rwandais. Cette comparaison n’était pas une exagération rhétorique. C’était un avertissement fondé sur des faits concrets : Gouandjika tient exactement le même type de discours que tenaient les animateurs de la RTLM avant le génocide de 1994.

 

Il déshumanise les opposants. Il les présente comme des ennemis existentiels. Il crée un climat de haine où la violence devient acceptable, voire souhaitable. Et maintenant, il appelle explicitement au génocide. Pas une fois, mais deux fois en l’espace d’un an.

 

Et que fait la communauté internationale ? Rien. Absolument rien. Comme si les leçons du Rwanda n’avaient jamais été apprises. Comme si les mécanismes d’alerte précoce mis en place après 1994 ne servaient à rien. Comme si les serments de “plus jamais ça” n’étaient que des mots vides.

 

La MINUSCA est là, sur le terrain, en Centrafrique. Des milliers de casques bleus sont déployés dans le pays. Leur mandat inclut la protection des civils. Et ils regardent sans rien faire pendant que Gouandjika appelle au génocide, pendant que Touadéra crée les conditions d’une explosion de violence.

 

C’est exactement ce qui s’est passé au Rwanda en 1994. Les Nations Unies étaient là. Elles voyaient les préparatifs du génocide. Elles entendaient la Radio Mille Collines appeler à l’extermination des Tutsis. Et elles n’ont rien fait. Elles ont regardé pendant que 800 000 personnes étaient massacrées en 100 jours.

 

Et maintenant, l’histoire se répète en Centrafrique. La même passivité criminelle. Le même refus de voir ce qui est en train de se préparer. Les mêmes excuses bureaucratiques pour justifier l’inaction. En plus, c’est une rwandaise qui est à la tête de la Minusca.

 

Le cas particulier de la chef de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza.

 

Ce qui est encore plus scandaleux, c’est que la chef actuelle de la MINUSCA est rwandaise. Le Rwanda a connu le génocide, les massacres, les violences intercommunautaires. Les rwandais savent ce que c’est que la haine ethnique ou religieuse qui mène aux tueries de masse.

 

On pourrait penser qu’une personne venant d’un tel pays, ayant cette histoire collective dans sa mémoire nationale, serait particulièrement vigilante face aux signes annonciateurs d’un génocide. On pourrait penser qu’elle prendrait au sérieux les appels génocidaires de Gouandjika. On pourrait penser qu’elle alerterait le Conseil de Sécurité, qu’elle demanderait des actions préventives, qu’elle utiliserait tous les outils à sa disposition pour empêcher une catastrophe.

 

Mais non. La chef de la MINUSCA, Valentine Rugwabiza  regarde sans rien faire. Elle n’a pas pris la leçon de ce qui s’est passé dans l’histoire de son propre pays. Elle n’applique pas cette leçon à la situation centrafricaine. Elle laisse la situation se dégrader jour après jour sans réagir de manière significative.

 

Les Nations Unies qui étaient au Rwanda en 1994 ont échoué tragiquement. Elles ont laissé se dérouler le génocide sous leurs yeux. Le général Roméo Dallaire, commandant de la force de l’ONU au Rwanda, a supplié le Conseil de Sécurité d’intervenir, de renforcer son mandat, de lui donner les moyens d’arrêter les massacres. Il a été ignoré. Et il porte encore aujourd’hui le traumatisme d’avoir été témoin impuissant d’un génocide.

 

Trente ans après, les Nations Unies sont en train de commettre la même erreur en Centrafrique. Elles voient les signes. Elles entendent les appels génocidaires. Elles observent la persécution systématique de l’opposition. Et elles ne font rien.

 

La stratégie de destruction totale de Touadéra contre Dologuélé.

 

Revenons à la stratégie de Touadéra contre Dologuélé. Ce n’est pas simplement une question d’écarter un adversaire politique de l’élection présidentielle. C’est une volonté de destruction totale.

 

Touadéra a déjà tué Dologuélé politiquement en le déclarant apatride, en faisant annuler son certificat de nationalité. Mais ce n’est pas suffisant pour lui. Il veut maintenant le tuer physiquement aussi, peut-être pas directement, mais en créant les conditions où Dologuélé pourrait être victime de violence.

 

En voulant activer l’Assemblée Nationale pour destituer Dologuélé de son mandat de député, Touadéra franchit une ligne rouge supplémentaire. Il ne se contente pas d’empêcher Dologuélé de se présenter à la présidentielle, il veut lui retirer aussi son mandat de député, ce mandat que les citoyens de Bocaranga 1 lui ont donné démocratiquement.

 

C’est un message clair envoyé à tous les Centrafricains : vos votes ne comptent pas. Vous pouvez élire qui vous voulez, si cette personne déplaît au régime, elle sera écartée. La démocratie n’existe plus. Seule la volonté du dictateur compte.

 

Cette destitution de Dologuélé de l’Assemblée Nationale, si elle se réalise, créera un précédent extrêmement dangereux. Cela signifiera qu’aucun député d’opposition n’est en sécurité. Que le régime peut écarter n’importe quel élu pour n’importe quel prétexte. Que les citoyens n’ont plus le droit de choisir leurs représentants.

 

Et cette situation est explosive. Parce que les électeurs de Bocaranga 1 qui ont voté pour Dologuélé vont se sentir trahis, dépossédés de leur voix démocratique. Parce que les partisans de Dologuélé dans tout le pays vont voir cette destitution comme une attaque frontale contre la démocratie. Parce que tous les Centrafricains qui espéraient encore qu’une transition pacifique était possible vont réaliser que le régime Touadéra ne laisse aucune place au changement démocratique.

 

Le processus de manipulation en cours.

 

Selon nos informations, voici comment la manipulation est en train de se dérouler :

 

D’abord, le Directeur de Cabinet de Touadéra, Obed Namsio, a envoyé une note biaisée, probablement à l’Assemblée Nationale et aux institutions concernées, préparant le terrain juridique pour la destitution de Dologuélé.

 

Quelques heures plus tard, le Procureur de la République s’est activé avec sa requête pour annuler le certificat de nationalité de Dologuélé.

 

Maintenant, c’est au tour de l’Assemblée Nationale. Des démarches sont en cours pour organiser un vote de destitution de Dologuélé sous prétexte qu’il n’aurait plus la nationalité centrafricaine, donc qu’il ne pourrait plus être député.

 

Tout est branché. Tous les rouages de l’État sont mobilisés pour détruire Dologuélé. C’est une opération coordonnée, organisée depuis la Présidence avec l’appui de Wagner, qui utilise tous les instruments du pouvoir pour éliminer un adversaire politique.

 

Et après la destitution de l’Assemblée, qu’est-ce qui viendra encore ? Des poursuites pénales peut-être ? Des accusations criminelles fabriquées de toutes pièces ? Un mandat d’arrêt ? Une tentative d’assassinat déguisée en accident ?

 

Touadéra ne s’arrêtera pas tant qu’il n’aura pas complètement détruit Dologuélé. Parce que Dologuélé représente une menace existentielle pour lui. Parce que Dologuélé a le soutien populaire, l’expérience politique, la stature internationale pour le battre dans une élection honnête. Donc il faut l’éliminer par tous les moyens.

 

La responsabilité de la communauté internationale.

 

Face à cette dérive totalitaire, la communauté internationale porte une responsabilité écrasante par son inaction.

 

L’Union Européenne, qui finance des projets en Centrafrique, qui prétend soutenir la démocratie et l’État de droit, regarde sans rien faire pendant que Touadéra détruit systématiquement ces mêmes valeurs.

 

La France, ancienne puissance coloniale qui a des liens historiques avec la Centrafrique, qui a des intérêts dans le pays, reste silencieuse face aux violations flagrantes des droits humains et des normes démocratiques.

 

Les États-Unis, qui prétendent promouvoir la démocratie dans le monde, qui imposent des sanctions à d’autres régimes autoritaires, ne font rien contre Touadéra.

 

L’Union Africaine, qui a dans ses textes fondateurs le principe du rejet des changements anticonstitutionnels de gouvernement, ferme les yeux pendant que Touadéra viole la Constitution pour se maintenir au pouvoir.

 

La CEEAC, l’organisation sous-régionale dont la Centrafrique est membre, ne dit rien, ne fait rien.

 

Et la MINUSCA, qui est physiquement présente sur le terrain avec des milliers de casques bleus, qui a un mandat de protection des civils et de soutien au processus politique, reste passive pendant que le processus démocratique est assassiné.

 

Cette passivité collective de la communauté internationale envoie un message clair à Touadéra : tu peux faire ce que tu veux, nous ne réagirons pas. Tu peux truquer les élections, persécuter l’opposition, violer la Constitution, collaborer avec des mercenaires qui massacrent des civils, nous ne ferons rien.

 

Et ce message encourage Touadéra à aller encore plus loin dans la répression. Parce qu’il sait qu’il ne paiera aucun prix pour ses crimes. Parce qu’il sait que la communauté internationale ne fera que des déclarations molles sans conséquences réelles.

 

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