Touadera et Piri reprennent en main le commerce de carburant en Centrafrique
Depuis la nomination de M. Arthur Piri en tant que ministre du développement énergétique en Centrafrique, le pays est plongé dans une crise de carburant sans précédent. Associé à Faustin Archange Touadera, son oncle, Piri a transformé le ministère de l’énergie en une véritable entreprise mafieuse où il joue à la fois le rôle de fournisseur et de client. Sous couvert d’un prétendu accord confidentiel avec Neptune Oil du Cameroun, Piri a monopolisé le marché du carburant, instaurant ainsi une crise artificielle pour mieux l’exploiter.
Au cœur de cette mafia, le ministre Arthur Piri exige des Marketeurs qu’ils lui remettent leurs bons de commande de carburant, devenant ainsi le fournisseur exclusif des fournisseurs de carburant dans le pays. Cette situation ubuesque témoigne de l’emprise abusive du ministre sur un secteur vital de l’économie nationale. Alors que certains acteurs comme Total résistent, d’autres comme Tradex se plient à ses demandes, alimentant ainsi le monopole de Piri et Touadera sur le commerce de carburant en République centrafricaine.
Mais pourquoi cette avidité pour le contrôle du commerce de carburant? Pour de nombreux observateurs, il s’agit d’une stratégie pour financer la future campagne électorale de 2025, même au détriment de la population centrafricaine qui continue de souffrir en silence. Alors que les stations Total, symboles de résistance, reprennent timidement leurs activités de vente des produits pétroliers, la question demeure : jusqu’où ira cette mafia pour s’enrichir au détriment du peuple?
Pour comprendre l’ampleur de cette crise, il faut remonter aux origines de la mafia de Piri. Depuis plusieurs années, ce dernier a progressivement consolidé son emprise sur le secteur énergétique, transformant le ministère en un véritable instrument de profit personnel. Ses propres dépôts disséminés à travers le pays lui permettent de contourner les règles et d’imposer sa loi sur le marché du carburant.
L’accord prétendument signé avec Neptune Oil n’est qu’une façade, dissimulant les véritables intentions de Piri et Touadera. Le manque de transparence entourant cet accord soulève de sérieuses questions quant à sa légitimité et à ses implications pour l’économie centrafricaine. Pendant que les citoyens font face à des pénuries de carburant et à des hausses de prix, Piri et son oncle continuent d’enrichir leurs coffres au détriment du bien-être du pays.
La complicité de certains acteurs du secteur énergétique ne fait qu’aggraver la situation. En cédant aux pressions de Piri, ils contribuent à renforcer son emprise sur le marché, éliminant ainsi toute concurrence et toute possibilité de régulation. Cette collusion entre le gouvernement et les acteurs privés menace non seulement la stabilité économique du pays, mais aussi la confiance des citoyens dans leurs institutions.
Face à cette mafia orchestrée par Piri et Touadera, certaines voix commencent à s’organiser pour dénoncer les abus et réclamer des mesures de transparence et de responsabilité. La société civile prévoit d’organiser Des manifestations dans tout le pays pour exiger la fin de l’exploitation et le retour à un système énergétique équitable et transparent. Mais jusqu’à présent, les autorités restent sourdes aux appels de la population, préférant protéger leurs intérêts personnels au détriment du bien-être collectif.
Dans ce contexte, il est crucial que la communauté internationale prenne conscience de la situation en Centrafrique et soutienne les efforts visant à restaurer la démocratie et l’état de droit. L’exploitation des ressources naturelles du pays ne doit pas servir les intérêts d’une élite corrompue, mais plutôt contribuer au développement et à la prospérité de l’ensemble de la population.
Il convient de rappeler que la mafia de vente de carburant en Centrafrique, dirigée par Piri et Touadera, représente une menace sérieuse pour la stabilité économique et politique du pays.
Par Alain Nzilo
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