Tapis rouge pour les étrangers, chaînes pour les centrafricains: Crépin Mboli-Goumba fustige une Centrafrique humiliée

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Tapis rouge pour les étrangers, chaînes pour les centrafricains: Crépin Mboli-Goumba fustige une Centrafrique humiliée

 

Tapis rouge pour les étrangers, chaînes pour les centrafricains: Crépin Mboli-Goumba fustige une Centrafrique humiliée

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

Lors de l’assemblée générale unitaire du Bloc pour la Défense de la Constitution du 30 mars 2016 (BRDC), tenue le 26 juillet au siège du Parti Patrie, Maître Crépin Mboli-Goumba, président du PATRIE et coordinateur du BRDC, a dénoncé une « injustice insupportable » qui mine la Centrafrique.

 

« On déroule le tapis rouge à des gens venus d’ailleurs, pendant que nos compatriotes sont emprisonnés ou portés disparus », a-t-il déclaré, pointant du doigt le traitement privilégié accordé à des étrangers comme Ali Darassa et Sembé Bobo, tandis que des Centrafricains, tels Armel Sayo, Issa Manou, ou Nourd Gregaza, subissent arrestations et disparitions. Pour Crépin Mboli-Goumba, cette iniquité humilie la nation et bafoue la souveraineté de la terre des ancêtres.

 

Des privilèges choquants pour les étrangers

Crépin Mboli-Goumba a fustigé la complaisance du pouvoir envers certains étrangers, citant un événement marquant du 10 juillet 2025 à la Cité des Chefs d’État, où Ali Darassa, chef de l’UPC, et Sembé Bobo, leader du 3R, ont été reçus « comme des officiels ».

 

« Ali Darassa, qui a tué plus d’un millier de Centrafricains, on lui déroule un tapis rouge », a-t-il dénoncé, ajoutant que ces figures rebelles sont logées au Ledger Plaza et protégées, tandis que des Centrafricains sont réprimés. Il a également pointé du doigt Zèkètè Mono, un musicien congolais qui est arrivé en RCA il y’a quelques années, et prend désormais le rôle des centrafricains à la place des centrafricains. Ce monsieur se permet d’appeler tous le peuple centrafricain à s’unir derrière le Président Faustin Archange Touadera pour la prochaine présidentielle. Selon maître Crépin Mboli-Goumba, ce congolais a fait cette déclaration lors d’un événement à l’Alliance française de Bangui. « Quelqu’un qui vient de la RDC, s’impose, dicte sa volonté aux centrafricains», a-t-il déploré, scandalisé par cette intrusion étrangère dans les affaires centrafricaines. L’homme politique se demande si un centrafricain peut-il aller en RDC et appelle tous les congolais à voter pour le Président Félix Antoine Tshisekedi?

 

Une nationalité bradée, une dignité perdue

Le coordinateur du BRDC a dénoncé également la facilité avec laquelle des étrangers obtiennent la nationalité centrafricaine, comparant la situation à celle du Cameroun. « Chez nous, tu arrives deux jours, tu as la nationalité, tu deviens plus Centrafricain que les Centrafricains », a-t-il déclaré, contrastant cela avec les Nigérians au Cameroun, qui, après plus de 50 ans, n’obtiennent pas la nationalité camerounaise. En Centrafrique, des figures comme Ali Darassa, un nigerien qui a tué des milliers des centrafricains, Oumar Abdelkader, qqchef du mouvement 3R, un sujet tchadien  qui a autant tué les centrafricains,  ou encore Zèkètè Mono, un musicien de la RDC,  s’imposent rapidement, imposant leur influence sans égard pour les citoyens centrafricains. « Tout le monde vient nous commander, nous maltraiter, et on accepte cela », a-t-il ajouté, qualifiant la situation de « bordel »« même les criquets, les lézards, les poulets deviennent des rois ».

 

Armel Sayo, Issa Manou, Nourd Gregaza : les victimes de la répression

Face à ces privilèges accordés aux étrangers, Crépin Mboli-Goumba a dénoncé le sort tragique des Centrafricains. Il a évoqué Armel Sayo, ancien ministre arrêté au Cameroun en janvier 2025, extradé à Bangui en mai, et porté disparu depuis son extraction de la prison de Ngaragba début juillet. « On ne sait pas où se trouve notre frère Armel Sayo », a-t-il interrogé, accusant le pouvoir de « protéger les criminels étrangers » tout en réprimant ses citoyens. Il a également mentionné Issa Manou , enlevé au siège du MCU et jamais retrouvé, ainsi que Nourd Gregaza, président du PRNC, actuellement placé en isolement à l’OCRB, ainsi que certains leaders centrafricains de la milice Azandé dans le Haut-Mbomou, arrêtés et portés disparus. « Beaucoup de compatriotes ont été enlevés et disparus mystérieusement », a-t-il déclaré, soulignant que les Centrafricains sont traités comme des « gibiers ».

 

Une justice à deux vitesses

 

Maître Crépin Mboli-Goumba a dénoncé une « justice à deux vitesses » où les rebelles étrangers bénéficient d’une immunité tacite, tandis que les Centrafricains sont poursuivis sans procès équitable. « Il y a la justice, mais il faut un procès équitable », a-t-il insisté, réclamant la transparence sur le sort d’Armel Sayo, d’Issa Manou, de Nourd Gregaza, et d’autres disparus. Cette iniquité, selon lui, alimente la colère populaire et érode la dignité nationale.

 

Face à cette humiliation, Crépin Mboli-Goumba a appelé les Centrafricains, toutes tendances confondues, à se mobiliser pour défendre leur souveraineté. « Nous ne pouvons pas accepter de vivre sur la terre de nos ancêtres comme des esclaves », a-t-il proclamé, exhortant le pouvoir à cesser de « brader l’honneur national ». Il a critiqué un système où « un Centrafricain ne peut pas aller en RDC dire qu’il faut voter pour untel », tandis que des étrangers imposent leur loi à Bangui «. La dignité avant tout », a-t-il conclu, galvanisant les militants pour une Centrafrique libre et équitable.

 

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