vendredi, novembre 15, 2024
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Sarkozy a confondu « les affaires de l’Etat avec ses intérêts et ceux de son clan »

Quelques instants après l’intervention de Nicolas Sarkozy sur TF1 et Europe 1, la classe politique réagissait à la contre-attaque médiatique de l’ancien président, mis en examen dans la nuit de mardi à mercredi pour « corruption active », « trafic d’influence actif » et « recel du secret professionnel ».

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  • A l’UMP : Sarkozy a « livré sa vérité aux Français »

Sans surprise, les sarkozystes ont salué sa prise de parole. Son fidèle ami Brice Hortefeux a souligné qu’il avait fait « le choix de la responsabilité, de la transparence et de la clarté devant les Français », assurant que « plus que jamais, Nicolas Sarkozy [était] un atout et une chance pour » la France.

Il n’a pas manqué non plus de dénoncer l’instrumentalisation politique qui serait faite du dossier : « Il a appelé le concernant, comme pour tout justiciable, au respect des principes élémentaires du droit, tels que l’impartialité des magistrats, le secret de l’instruction et la présomption d’innocence, qui ont été malheureusement bafoués à des fins politiques par quelques-uns. »

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Dans la même veine, le maire de Nice, Christian Estrosi a indiqué sur Twitter qu’« au terme d’une épreuve violente dans des conditions inacceptables Nicolas Sarkozy a[vait] livré sa vérité aux Français ».

  • Au PS : « Les Français ont tourné la page »

Bruno Leroux président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, a déploré que « M. Sarkozy manque à tous les principes de responsabilité quand il cherche à dresser l’opinion contre ses juges ».

« Non, M. Sarkozy n’est pas la victime d’un complot politique ou d’un acharnement judiciaire, il est un justiciable mis en examen qui doit répondre d’accusations extrêmement graves de corruption et de trafic d’influence. C’est devant la justice que se traitera cette affaire, et les confusions, intimidations ou ambitions politiques ne peuvent se substituer à celle-ci.

Les Français ont tourné la page d’un système qu’il a mis en place et qui a sans cesse confondu les affaires de l’Etat avec ses intérêts et ceux de son clan. »

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  • Au FN : « Il devrait annoncer qu’il ne cherchera pas à revenir »

Le FN, par la voix de son vice-président, Florian Philippot, a jugé que « par décence et par réalisme, M. Sarkozy devrait lui-même annoncer qu’il ne cherchera pas à revenir dans la vie politique ».

  • Au PCF : « L’odeur de l’argent puis des affaires »

Pour Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, « l’odeur de l’argent puis des affaires place aujourd’hui l’ancien président de la République au cœur d’une instruction judiciaire qui doit aller jusqu’à son terme dans le respect de l’indépendance de la justice. »

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