Le 19 avril, au camp Kassaï, et le 27 avril, à Bérengo, deux (2) cérémonies ont illustré le renouveau des Forces armées centrafricaines, en présence du Président de la République Faustin Archange TOUADERA.
À Bérengo, les soldats du Bataillon Amphibie achevaient leur formation au maniement des armes auprès des instructeurs russes, après avoir reçu, quelques jours plus tôt, leur nouvel insigne remis par leurs conseillés français. Au camp Kassaï, c’est le Bataillon d’Infanterie Territorial 4 (BIT4) qui célébrait sa fin de formation opérationnelle avec l’EUTM-RCA, la mission de formation envoyée par l’Union européenne pour entraîner l’armée centrafricaine et la hisser aux plus hautes exigences que sa noble mission au service des compatriotes imposent.
Certains s’impatientent. Quand nos Forces armées seront-elles prêtes ? « Rome ne s’est pas faite en un jour », dit-on, et la refondation de nos armées reste au cœur de la Réforme du Secteur de la Sécurité soutenue par les partenaires de la Nation, quels qu’ils soient. Progressivement, notre armée remonte en puissance et retrouve, comme disent les militaires dans leur langage, sa « capacité opérationnelle ».
En moins de trois (3) ans, depuis le 16 juillet 2016, l’EUTM-RCA a formé et entraîné successivement quatre (4) bataillons d’infanterie (BIT 1, 2, 3 et 4) et d’un bataillon amphibie, soit environ 3700 soldats qui « sont désormais engagés aujourd’hui dans la sécurité et le développement de la république » (EUTM-RCA). L’EUTM-RCA agit dans trois (3) domaines : conseil stratégique, entrainement opérationnel et formation.
Les contempteurs de notre armée républicaine, ironisent et répandent des « fake-news ». D’aucun affirment qu’en décembre 2018, la mission européenne n’aurait formé que 28 soldats en 4 mois. Ils oublient de dire que c’était un stage technique de haut niveau pour former des spécialistes des systèmes d’information et des réseaux sociaux.
D’autres voudraient opposer la formation dispensée par les russes et celle par EUTM. De source sûre, tous les soldats que nous avons interrogés ont apprécié les deux formations. Les persiffleurs ignorent-ils que les russes n’acceptent de former que les bataillons qui ont déjà reçu l’entraînement de l’EUTM ? Les russes connaissent bien la qualité des stages donnés par les instructeurs européens qui donnent à nos soldats une vraie formation de combattants. Ils poursuivent, à Bérengo, l’instruction reçue au camp Kassaï, notamment au maniement des armes que la Russie a livrées.
Avec l’aide de tous les partenaires de bonne volonté, le ciel s’éclaircit au-dessus de l’horizon de nos jeunes et vigoureux soldats qui retrouvent la fierté de servir pour la sécurité des compatriotes.
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