Référendum de la honte : Une farce démocratique dénoncée une nouvelle fois par l’opposition
Bangui, 08 août 2023 (CNC) – La République Centrafricaine a récemment été le théâtre d’un référendum controversé, suscitant une vague d’indignation au sein de la population centrafricaine et de l’opposition politique. Maître Crépin Mboli-Goumba, Président du parti PATRIE, a vivement dénoncé cette consultation qualifiée de “référendum de la honte”. Dans un tweet, il a déclaré que ce scrutin manquait de valeur et était entaché de tricherie massive.
Le référendum en question s’est tenu le 30 juillet 2023 en République Centrafricaine. Selon les informations vérifiées par Crépin Mboli-Goumba , la situation dans la plupart des bureaux de vote était préoccupante. Les électeurs n’ont été remis qu’un seul bulletin portant la mention “Oui”, sans aucune possibilité de voter “Non”. Cette apparente absence de choix démocratique remet en question l’intégrité du processus électoral.
De plus, l’Autorité Nationale des Élections (A.N.E) a été critiquée pour son manque de transparence. Les dernières illusions sur la fiabilité de cette institution se sont envolées, laissant les citoyens dubitatifs quant à sa capacité à garantir des élections libres et équitables.
Pour Crépin Mboli-Goumba, cette consultation était loin d’être un moyen d’apaiser les tensions dans le pays, comme l’avait peut-être espéré le gouvernement. Au contraire, elle est perçue comme une confrontation avec le peuple, rappelant tristement les heures sombres de l’histoire, notamment en référence à la période de 1940 où la démocratie fut également bafouée.
Le caractère illégal et biaisé de ce référendum est largement remis en question par l’opposition. Cette manœuvre politique semble être une tentative désespérée de légitimer une dictature sous couvert d’une consultation démocratique.
Rappelons que le référendum de la honte en République Centrafricaine a laissé un goût amer au sein de la population et chez l’opposition politique, dénonçant une consultation dépourvue de valeur et entachée de tricherie massive. La légitimité du processus électoral et de l’Autorité Nationale des Elections a été sérieusement remise en question. Les responsables politiques et la communauté internationale doivent agir avec fermeté pour préserver la démocratie et les droits fondamentaux du peuple centrafricain. Nul ne devrait tolérer une dictature déguisée en démocratie, et la voix de l’opposition doit être entendue pour rétablir la justice et l’équité dans le pays.
Par la rédaction du CNC
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