Bangui, République centrafricaine, samedi, 26 septembre 2020, 12:02:18 ( Corbeaunews-Centrafrique ). 72 heures après le vote à l’assemblée nationale approuvant la modification du code électoral, la coalition de l’opposition démocratique ne décolère pas, et la coordination de l’équipe de campagne de madame Catherine Samba-Panza éprouve de l’inquiétude que cette modification ne suffise à régler tous les problèmes constatés au niveau du processus électoral en coures.
Alors que les opérations du recensement électoral qui ont débutées en juillet dernier posent de souci sur le terrain, et la situation sécuritaire demeure inquiétante dans plusieurs villes du pays, sans oublier l’atmosphère politique qui est de plus en plus crispée à trois mois des élections présidentielles t=et législatives, le vote à l’Assemblée nationale approuvant la modification du code électoral visant à comprimer les délais de convocation du corps électoral et réduire celui du traitement des contentieux liés à l’inscription sur la liste électorale soulève d’énorme inquiétude dans le pays.
Après les vives réactions de l’ancien Président de l’Assemblée nationale, Président du Chemin de l’espérance, membre de la coalition de l’opposition démocratique (COD2020), l’honorable Abdoul Karim Meckassoua, c’est le tour de la coordination de l’équipe de campagne de Madame Catherine Samba-Panza d’exprimer leur inquiétude face à cette loi rectificative du code électoral approuvée par l’Assemblée nationale.
« Si l’on repousse les dates pour mieux faire, en principe cela ne devrait pas poser des problèmes. Mais le problème qui peut subvenir à l’occasion de cette modification des délais, c’est que cette modification ne puisse pas répondre réellement à la situation qui se pose »,a déclaré le Professeur Clément Anicet GUIYAMA MASSOGO, coordonnateur du pôle des porte-parole de l’équipe campagne de madame Catherine Samba-Panza qui exprime également son inquiétude concernant la situation sécuritaire dans certaines villes de province alors que nous sommes désormais à trois mois du premier tour des élections, selon le calendrier établi par l’autorité nationale des élections (ANE).
« Le gros problème aujourd’hui est celui de la possibilité que tous les acteurs doivent avoir de se déplacer librement sur toute l’étendue du territoire pour pouvoir battre campagne. C’est ça le problème réel qui se pose, à savoir celui de la sécurisation du processus électoral », s’inquiète Professeur GUIYAMA MASSOGO, avant de fustiger l’annonce du déploiement des 3000 soldats FACA par le gouvernement en vue de la sécurisation du processus électoral dans un pays qui couvre 622 000 km².
Rappelons qu’au lendemain du vote de la loi rectificative du code électoral par les députés, le Président du mouvement « Bé Afrika ti É Kwè» l’ex-Premier ministre de transition Mahamat Kamoun a lui aussi sévèrement critiqué cette démarche du gouvernement visant à modifier le code électoral.
Par Cyrille Jefferson Yapendé
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