Bangui, République centrafricaine, lundi, 8 mars 2021, 05:36:30 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Près de deux mois après sa rocambolesque arrestation et son placement sous mandat de dépôt à la prison militaire de camp de Roux, les parents du général Ludovic Ngaïfei, ancien chef d’État major, évoquent qu’il est victime de tentative d’assassinat. C’est ce qu’a indiqué son frère Élie Ouéifio dans un point de presse ce week-end à Bangui.
« Au bout de compte, on s’est rendu à l’évidence que l’objectif était d’assassiner Ludovic Ngaïfei et d’en finir comme déclaraient ceux qui doivent l’amener à Ndrèss. Mais ceux qui veulent l’assassiner, la justice le mettra au grand jour. C’est pour ça que j’ai publié cet article pour éclairer la lanterne des Centrafricains, parce que ça fait deux mois bientôt que Ngaïfei est en détention. Et l’on arrive pas dans un État de droit à dire pour quelle raison qu’il est là alors qu’il avait sonné l’alerte pour sauver les publics cibles : les vieillards, les jeunes et les femmes protégés par les lois internationale de la guerre.
Et en tant que parent, un élément manque, la famille n’est pas tranquille. Regardez l’impacte sur les enfants de Ngaïfei, l’impacte sur les familles qui vivent au dépens de Ngaïfei. Aujourd’hui, les cas d’AVC, les cas d’hypertension, parce qu’on n’arrive pas à savoir exactement qu’est-ce qu’on lui reproche, et la justice doit le dire. J’ai été reçu par le procureur, j’ai envoyé ce document au le Président de la République, parce que c’est le premier responsable de la sécurité individuelle et collective des centrafricains « s’indigne monsieur Élie Ouéifio .
Notons que le général Ludovic Ngaïfei avait été enlevé dans la nuit du vendredi à samedi 16 janvier à son domicile du quartier PK11 par des éléments du sixième bataillon de l’armée nationale, appuyés par les mercenaires russes. Il a été placé en détention provisoire au camp de Roux au centre-ville avant d’être oralement libéré 24 heures plus tard. Mais l’homme, qui ne connaît toujours pas les raisons de son arrestation, conteste la manière dont il a été libéré, et refuse de rentrer à la maison chez lui. Après quelques semaines passées dans les locaux de la SRI à Bangui, il a finalement été placé sous mandat de dépôt à la prison militaire de camp de Roux à Bangui.
D Y. Ibrahim avec la RNL
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