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RCA : le deuxième congrès du parti KNK de l’ancien Président François Bozizé s’ouvre à Bangui.

ouverture du congrès du KNK le 24 juillet à Bangui par Cyrille Yapendé
Ouverture du deuxième congrès du parti KNK à Bangui, le 25 juillet 2020.Photo CNC / Cyrille Jefferson Yapendé

 

Bangui, République centrafricaine, 25 juillet 2020 ( Corbeaunews-Centrafrique ). À cinq mois des élections présidentielles et législatives, le deuxième congrès du parti KNK (Kwa Na Kwa), de l’ancien Président de la République François Bozizé s’ouvre à Bangui ce vendredi 24 juillet. L’occasion pour les ouvrières et ouvriers du KNK de désigner leur futur candidat à la présidentielle de décembre prochain. François Bozizé, l’unique postulant à l’investiture, s’apprête à être désigné officiellement candidat de son parti.

 

C’est sous le slogan de « Lango ni à lingbi àwè », en français c’est le jour « J » que le deuxième congrès de l’ancien parti au pouvoir kwa na Kwa (KNK) s’est ouvert à Bangui ce vendredi 24 juillet, en présence des centaines des militants venus de l’intérieur et de l’extérieur, mais également de plusieurs personnalité politiques nationales.

Selon Bertin BÉA, Secrétaire général du parti, ce deuxième congrès de la convergence  KNK sera consacré pour l’essentiel à deux thèmes majeurs :

1 – La révision de textes de base du parti;

2 –  L’investiture de leur très grand ouvrier, Président fondateur, François BOZIZÉ YANGOUVONDA, comme candidat du KNK à l’élection présidentielle de 2020-2021.

Même si la désignation de ce dernier comme candidat du KNK à la prochaine présidentielle n’est qu’une formalité, certains observateurs pensent que celle-ci pourrait être déboutée par la cour constitutionnelle en raison des nombreux dossiers judiciaires qu’il traîne derrière lui.

Faux, rétorque Bertin BÉA, secrétaire général du KNK qui voit derrière ces allégations une manœuvre destinée à diviser son mouvement politique à la veille du prochain scrutin présidentielle.

 

 

Écouter Bertin Béa

 

 

Outre les instances du parti KNK, c’est aussi l’occasion pour certains leaders de l’opposition de dresser un bilan sombre du chef de l’État Faustin Archange TOUADERA au pouvoir depuis 4 ans.

C’est le cas du Président du parti PNCN Cyriaque Gonda, qui revient sur la désignation et le parcours de Faustin Archange TOUADERA comme Premier ministre de François Bozizé entre 2008-2012. Pour lui,  l’accession à la magistrature suprême de celui-ci en 2016 est un enfer pour le peuple centrafricain.

 

Écouter Cyriaque Gonda  

 

 

Pour le député Aurélien Zingas, représentant du Chemin de l’espérance de l’ancien Président de l’Assemblée nationale Karim Meckassoua, en dépit de son bilan catastrophique en 5 ans, la candidature du chef de l’État Faustin Archange TOUADERA est tout simplement une injure au peuple centrafricain.

 

Écouter Aurélien Zingas

 

 

S’agissant du député Anicet Georges Dologuélé, Président du parti URCA, leader de l’opposition, avec ce régime de Touadera, la RCA va mal. Les groupes armés sévissent partout sur le territoire national avec la complicité du pouvoir en place.

Écouter Anicet Georges Dologuélé

 

 

Même son de cloche du côté de l’ancien ministre des Affaires étrangères, monsieur  Armel Doubane qui revient sur l’accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA). Selon lui, cet accord est un marché de dupe, car les groupes armés, pour la plus part gonflée par des mercenaires,  continuent de contrôler au moins 80% du territoire national.

Écouter Armel Doubane

 

 

Dans sa déclaration, le député du premier arrondissement Augustin Agou déplore que la RCA d’aujourd’hui repose sur des aides extérieures : « On ne développe pas un pays avec des aides extérieures », a-t-il ajouté.

Écouter Augustin Agou

 

 

Pour l’ex-Premier ministre de transition Mahamat Kamoun, le congrès du KNK intervient au moment où la RCA se prépare à aller aux élections. Malheureusement, le processus de ce scrutin est déjà entaché des nombreuses irrégularités organisées intentionnellement par le parti au pouvoir, le MCU, en complicité avec l’autorité nationale des élections (ANE).

Écouter Mahamat Kamoun

 

Rappelons que le premier tour de la présidentielle et législative est prévu pour le 27 décembre 2020. Or, avec ce retard accumulé dans le processus, tout porte à croire que ces élections auront lieu probablement en 2021.

 

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