Bangui (République centrafricaine ) – Dans un communiqué de presse signée le 4 mars, à Bangui, les trois (3) amis de Fari Taheruka Shabazz, Adrien Koundou-Zalia, Gildas de Carême Benam, Kevin Yabada et Roland Sylvestre Dawa tous, jeunes leaders issus des différentes formations politiques ont dénoncé et condamné avec « véhémences la séquestration et l’arrestation arbitraire » de leur confrère Fari Taheruka Shabazz, porte-parole du mouvement politique Chemin de l’espérance dirigé par l’ancien Président de l’Assemblée nationale Abdou Karim Meckassoua.
Les trois jeunes leaders n’ont pas attendu longtemps pour se prononcer dans un communiqué conjoint intitulé « dénonciation du caractère arbitraire de l’arrestation » de leur frère, Fari Taheruka Shabazz qui jusqu’alors continue de passer les jours dans les locaux de la CNS suite à l’affaire le concernant avec Aroufaye, un jeune du parti Mouvement Cœurs-Unis du Président Touadera.
Pour eux, leur ami a été arrêté par la Compagnie Nationale de la Sécurité sur instruction du 1er vice-président de l’Assemblée nationale, Jean Symphorien Mapenzi suite à l’affaire de bande sonore qui continue de défrayer les chroniques ces derniers temps dans le pays.
Ces jeunes issus des différentes formations politiques dénoncent et condamnent avec véhémence la « séquestration et l’arrestation arbitraire de notre frère Fari Taheruka Shabazz ». Ces derniers poursuivent en exigeant sa, « libération sans condition dans l’immédiat. Dépassé un délai de trois (3) jours, des sanctions seront engagées pour valoir la démocratie et la liberté d’expression dans ce pays. Cet acte indigne d’un État de droit et contraire à l’élan démocratique traduit la volonté manifeste des ravisseurs de la Constitution du 30 mars 2016 à asseoir une dictature », ont-ils communiqué.
Ils disent aussi que la libération de leur camarade est une urgence et une exigence démocratique pour absence de chefs d’accusation.
« Pour la survie de l’État de droit dans un système en pleine déconfiture, nous réitérons notre pleine et entière détermination à préserver la liberté d’expression et l’engagement politique de la jeunesse en République centrafricaine », a indiqué Roland Sylvestre Dawa.
Préoccupés et déterminer pour la libération de leur acolyte, ils saisissent cette même opportunité pour solliciter le concours de tous les leaders d’opinion et autres activistes des droits de l’homme pour faire à un système monstrueux et inapproprié selon leurs propres termes pour la suivie de la démocratie et de l’État de droit en Centrafrique.
« L’arrestation de notre cher frère et messager de la démocratie, Fari Taheruka Shabazz, est intervenue dans un contexte dominé par le mapenzigate, une affaire mettant en cause le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, le badboy Symphorien Mapenzi qui menace d’attenter à la vie d’un digne fils du pays qui entend libérer la République centrafricaine par la force des idées », a publié sur son compte Facebook, Gildas de Carême Benam, l’un des proches de Fari Taheruka Shabazz, qui ajoute aussi que le plaignant, légaliste et républicain, a pensé faire entendre la justice et croit de tout son cœur aux institutions de son pays comme garant des libertés et des droits fondamentaux, mais, les faits toujours selon lui, étant têtus leur cher frère et ami a été rapidement désillusionné se retrouvant sur le banc de l’accusé puis finalement , « arrêté arbitrairement et séquestré dans les locaux de la CNS », t-il-conclu.
Jefferson Cyrille YAPENDE