Bangui, République centrafricaine, mardi, 24 novembre 2020, 05:17:07 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Depuis que la Russie a envoyé ses vieux blindés repeints, les intentions des mercenaires russes sont de plus en plus opaques. Aux dernières nouvelles, 500 soldats russes sont attendus à Bangui pour sécuriser les élections puis on nous parle du défilé du 1er décembre organisé par la Russie.
Est-on tombé si bas ? La Centrafrique ne serait plus capable d’assurer la sécurité de ses concitoyens ou d’organiser sa fête nationale.
Il faut que le peuple ouvre ses yeux et ses oreilles. Les mercenaires russes se sont installés en Centrafrique pour capter ses ressources. La Russie n’a pas assez d’argent pour réaliser ses objectifs, être présente au cœur de l’Afrique. Alors tous les moyens sont bons pour exploiter les richesses de la Centrafrique.
La Russie n’investit pas en Centrafrique, elle envoie ses mercenaires qui font du trafic pour se payer et qui se comportent comme des occupants.
Pourquoi envoyer 500 mercenaires en Centrafrique ? Admettons que la Russie ait les moyens de le faire, à quoi vont-ils servir ? Sécuriser les élections ? C’est déjà la mission des forces de défense et de sécurité centrafricaines et de la MINUSCA. Ils s’y préparent depuis des mois, font des exercices et travaillent ensemble. A quoi vont servir ces russes qui ne sont même pas déjà arrivés ?
Ne reculant devant rien, on nous annonce que les cérémonies du 1er décembre, fête nationale de la Centrafrique, seront organisées par des mercenaires de la Wagner. Nous allons devoir assister à un spectacle de marionnettiste où la Russie tire les ficelles du défilé. Ce sera une fois de plus l’occasion de nous imposer des feux d’artifice pour effrayer les faibles et les malades.
Alors quoi ? C’est le retour à l’époque de la colonisation ? Cette situation intolérable est pire qu’au temps révolu de la Françafrique. Ce sont les mêmes qui critiquent à longueur de temps les ingérences passées des pays étrangers et qui applaudissent ces annonces des mercenaires russes. Où ont-ils laissé leur cerveau ?
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Par Adama Bria
Journaliste
Alain Nzilo
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