Bangui, République centrafricaine, vendredi, 27 novembre 2020, 07:04:31 ( Corbeaunews-Centrafrique ). L’ambiance n’est plus au beau fixe chez l’opérateur Orange-Centrafrique. Plusieurs agents et cadres de ladite société tirent la sonnette d’alarme sur le comportement de monsieur Lapidoth VICKOS, leur Directeur des ressources humaines. Surnommé « Monseigneur », l’homme est mis en cause pour son agissements répété : harcèlement sexuel, conditions de travail stressantes, réorganisation douteuse du management, qui conduit malheureusement à la dégradation des conditions de travail, mais porte aussi atteinte aux droits et à la dignité de ses collègues.
Pour le personnel d’Orange Télécom Centrafrique, le climat social de l’entreprise est loin d’être apaisé, pourtant, le Directeur général, Monsieur Régis DALIERE, au moment de sa prise de service en février 2018, avait promis de reformer l’entreprise de fond en comble. Malheureusement, deux ans plus tard, c’est tout le contraire. On assiste désormais à un l’environnement professionnel toxique : harcèlement sexuel, des sanctions injustifiées, des avertissements infondés, des pressions disciplinaires, du dénigrement, des humiliations publiques, parfois avec des mesures vexatoires couplées avec de l’agressivité verbale….
Pour les salariés de la société Orange-Centrafrique, leur Directeur des ressources humaines, Monsieur Lapidoth VICKOS a un comportement mesquin et manipulateur. Il serait même à l’origine des nombreux cas de harcèlement sexuel et moral dans l’entreprise.
Cependant, le Directeur général, Monsieur Régis DALIERE, complètement dépassé par l’influence de son collègue Lapidoth VICKOS, le DRH, n’a pas pu construire sa propre identité utile à l’organisation.
« Parfois, il se peut que nous nous sentions frustrés, fatigués ou démotivés sur notre lieu de travail à cause du DRH », a déclaré un employé interrogé par CNC.
Cependant, le Directeur général, Monsieur Regis DALIERE , et le Directeur des ressources humaines, Monsieur Lapidoth VICKOS, contactés par notre équipe d’enquête, n’ont pas souhaité réagir sur les allégations de harcèlement sexuel et moral dans leur entreprise.
Incroyable que cela puisse paraître, 24 heures après nos appels téléphoniques au DRH et au DG, une réunion d’urgence restreinte avait été organisée au bureau du DG qui était complètement inquiet. Mais à la grande surprise de tous les participants, le DRH exige au DG de ne pas répondre à CNC qui risquerait d’utiliser autrement leurs propos dans son article. Il propose faire seulement un communiqué de démenti après la publication de l’article du CNC. D’ailleurs, certains journalistes ont déjà été contactés par le DG et le DRH pour nous démentir une fois que notre enquête est publiée.
Pour l’heure, notre équipe se réserve le droit de publier un prochain article avec des preuves accablantes pour les deux dirigeants d’Orange-Centrafrique.
Affaire à suivre.
Par Gisèle MOLOMA
Journaliste politique
Alain Nzilo
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