Bangui, République centrafricaine, vendredi, 19 mars 2021, 15:57:33 ( Corbeaunews-Centrafrique ). À 10 jours de son investiture, le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA s’adresse aux Centrafricains pour la seconde fois en pleine crise militaropolitique. À cette occasion, il a annoncé la tenue prochaine d’une grande concertation avec les forces vives de la nation dans un bref délai.
La Cour constitutionnelle, les évêques, la société civile, l’opposition démocratique et armée ainsi que la communauté internationale ne cessent de réclamer au régime la tenue d’une concertation des forces vives de la nation, le Président Faustin Archange TOUADERA revient une fois de plus annoncer sa volonté pour des pourparlers,
« Aujourd’hui, je viens vous annoncer que je lancerais, dans les plus prochains jours, de vastes concertations nationales en vue d’aboutir tant soit peu, à une décrispation de la crise sécuritaire préoccupante de notre pays. Je voudrais bien laisser aux historiens, aux politologues, aux philosophes ou anthropologues, aux sociologues et autres chercheurs le soin de faire apparaître la réalité du passé politique de notre pays. Néanmoins, je voudrais rappeler, à notre mémoire commune, quelques accords de paix, ou de cessez-le-feu qui, malheureusement, n’ont pas réussi à apporter les solutions escomptées aux différentes crises, souvent déclenchées pour des motifs fabriqués de toute pièce », a déclaré le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA
Dans son adresse jeudi à la nation, Faustin Archange TOUADERA a rappelé presque tous les dialogues organisés dans ce pays, mais sans que la paix ne soit retrouvée. Une manière pour le locataire du palais de la renaissance de s’opposer au partage de postes.
« Ces nombreux accords, loin de régler la crise centrafricaine, ont plutôt été vus comme des tremplins pour accéder aux autres fonctions de responsabilités de l’État ou au pillage de ressources du pays. Nous avons cru que le forum de Bangui, fort de consultation à la base et des recommandations pertinentes, avait posé les bases solides de refondation de notre État. Hélas ! »,a regretté le chef de l’État.
Le Président regrette que sa politique de la main tendue n’ait pas été c par certains de ses compatriotes. Pour lui, il est temps de passer à la reconquête des villes occupées par les rebelles, et restaurer l’autorité de l’État sur tout le territoire.
- Y. Ibrahim avec la RNL
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