Bangui, République centrafricaine, mercredi, 17 mars 2021, 08:14:46 ( Corbeaunews-Centrafrique ). D’après les auteurs de ce projet, c’est une initiative pour renforcer l’hygiène et la sécurité du personnel soignant et des patients pour un accès libre au soin. Ces nouvelles mesures ont été annoncées hier au cours d’un point de presse à Bangui. Alors, feront -elles l’unanimité au sein de la population banguissoise ?
«’l’initiative que nous avons prise nous avons essayé de consolider cela dans un cadre d’un projet. Il ne s’agit pas seulement de l’hôpital communautaire, ni seulement de l’hôpital de l’amitié, mais les deux hôpitaux réunis. Pourquoi ? parce qu’il y’avait un laisser-aller dans l’exercice dans notre fonction au regard des patients qui arrivent, et au regard aussi des accompagnants ou des visiteurs, a déclaré le Directeur de l’hôpital communautaire qui justifie ces nouvelles mesures par l’hygiène et la sécurité du personnel soignant ainsi que des patients.
« Ce projet c’est pour renforcer les activités d’hygiène, de la sécurité du personnel, de patientes faces à la pandémie du Covid-19… » », ajoute-t-il.
D’après les auteurs de ce projet de la sécurisation des hôpitaux de la capitale, il faut nécessairement un badge délivré par l’hôpital concerné à chaque visiteur afin de ramener la discipline dans la prise en charge des malades.
« Ces badges seront mis à la disposition des visiteurs. Il faudrait que le visiteur respecte les heures de visite, à l’entrée de l’hôpital, et à échanger sa pièce d’identité contre le badge. Aller voir le malade, sur le badge il sera indiqué le lit du malade, la chambre du malade et dès qu’il finit la visite, il revient on lui remet sa pièce d’identité et il remet le badge », a indiqué le directeur de l’hôpital communautaire.
Cette nouvelle mesure, selon lui, c’est avant tout pour discipliner les gens qui, à un moment donné, venaient demander de manière très désordonnée à l’hôpital.
« Nous sommes en phase d’exécution présentement. Nous sommes entrain de vouloir commencé par la sensibilisation et l’éducation. On a une période d’une semaine et après cette période de sensibilisation, de communication autour de ce projet, nous allons maintenant entrer dans la phase d’exécution qui sera d’ici le 29 mars «, précise le DG.
Alors, pour certains Banguissois, cette nouvelle mesure vise d’abord à chasser les visiteurs et favoriser la société libanaise Almadina qui fixe toujours le prix d’une carte d’identité à 6000 francs CFA, contrairement au prix fixé dans la loi des finances. Ce que le DG conteste. Il s’agit, selon lui, de discipliner les visiteurs et mettre l’hygiène dans les hôpitaux.
- Y. Ibrahim
Journaliste rédacteur
Tel : 70 13 39 97
Alain Nzilo
Directeur de publications
Tel/ WhatsApp : +1 438 923 5892
Email : alainnzilo@gmail.com