Bangui, République centrafricaine, jeudi, 12 août 2021, 03:31:37 ( Corbeaunews-Centrafrique ). L’homme avait déposé sa démission de son poste du porte-parole de l’opposant Anicet Georges Dologuélé il y a quelques mois, ce qui n’a pas empêché le pouvoir de Bangui de s’intéresser toujours à lui. À en croire sa déclaration, ses documents de voyages lui ont été confisqués à son retour de N’Djamena ce mercredi 11 août par le commissaire de l’aéroport qui lui a annoncé qu’il devrait se rendre le lendemain à la police pour connaître la raison.
« Arrivé à Bangui ce soir après un court séjour à N’Djamena pour raison professionnelle, mon #passeport m’a été retiré par le commissaire de l’aéroport sur instruction de sa hiérarchie. Il m’a dit de me rendre à la #police demain matin pour en connaître la raison. », déclare sur les réseaux sociaux Monsieur Christian Gazam Betty, l’ancien porte-parole de l’opposant Anicet Georges Dologuélé.
Rappelons que Monsieur Christian Gazam Betty, en décembre 2019 avait déclaré que « Le professeur Faustin Archange Touadera est un Président qui ne contrôle rien ». Se basant sur le retour de Bozizé qui a mis à nu les fragiles illusions de l’efficacité des services de l’État, notamment celui des renseignements et de la protection civile, en passant par l’éphémère Accord de Khartoum sensé ramener la paix au pays, mais qui n’a pas su calmer l’élan guerrier des groupes rebelles,
Monsieur Christian Gazam Betty pensait que la situation échappe au leadership du mathématicien de Boy-Rabe. Cette déclaration avait suscité des réactions au sein du pouvoir de Bangui au point que l’homme avait reçu des menaces venant des proches du pouvoir. Ce qui ne l’a pas empêché de réitérer plusieurs fois comme en septembre 2020 lors de la marche dite des « moutons » qui avait réuni des partisans du chef de l’État Faustin Archange TOUADERA devant l’Assemblée nationale pour exiger du parlement la levée de l’immunité du chef de file de l’opposition Anicet Georges Dologuélé. À cette époque, l’homme avait déclaré que cette marche est un bon signe du « naufrage de l’État ». D’après lui, cette marche des moutons est un échec du Président Faustin Archange Touadera.
Pour un leader de l’opposition, c’est « une plaie qui ne se guérit pas vite ». Il faut des pansements, il faut du temps, explique-t-il.
Attendant la suite ce jeudi.
- Y. Ibrahim
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