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RCA : Ali Darassa et l’UPC souhaitent vivement la réélection du Président Touadera

Le chef rebelle Ali Drassa, à droite sur la photo, et son ex-conseiller Hassan Bouba, à gauche, à Gbokologbo, dans la préfecture de la Ouaka. Photo CNC.
Le chef rebelle Ali Drassa, à droite sur la photo, et son ex-conseiller Hassan Bouba, à gauche, à Gbokologbo, dans la préfecture de la Ouaka. Photo CNC.

 

Bangui, République centrafricaine, 17 juillet 2020 (Corbeaunews-Centrafrique ). Dans une lettre d’attention adressée au chef de l’État Faustin Archange TOUADERA en date du 12 juillet 2020, le chef d’État major et coordonnateur de l’UPC, l’autoproclamé général d’armée Ali Darassa lui apportent son soutien indéfectible à sa probable candidature à la prochaine présidentielle du 27 décembre 2020, et souhaite vivement sa réélection.

 

Après les membres du bureau du Conseil national des chefs traditionnels peuls Mbororo de Centrafrique, c’est le tour du chef rebelle Ali Darassa, chef d’État major et Coordonnateur de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) d’officialiser son soutien à la candidature du chef de l’État Faustin Archange TOUADERA à la prochaine présidentielle du 27 décembre 2020, et souhaite vivement sa réélection pour un second mandat.

Même si au départ l’objectif de cette lettre d’attention du chef rebelle était de solliciter la confiance du chef de l’État dans la personne d’Hassan Bouba Ali afin de lui permettre de rejoindre son poste du ministre de l’élevage  et de santé animale pour lequel il a été désigné en avril dernier, Ali Darassa n’a pas manqué cette occasion pour annoncer au chef de l’État qu’il espérait le voir doubler son mandat en 2021.

Évidemment, le souhait du chef rebelle de voir le chef de l’État Touadera rester au pouvoir encore 5 ans n’est pas un simple mot de flatterie. C’est même une volonté que le chef rebelle lui avait déjà exprimée à plusieurs reprises dans leur conversation.

Selon certains observateurs politiques centrafricains, durant les 4 ans du pouvoir de Touadera, le chef rebelle s’est illégalement enrichi avec la vente et l’exploitation d’ors et diamants, du prélèvement des taxes de transhumance et le commerce de bétails.

Affaire à suivre.

 

Gisèle Moloma

Copyright2020CNC

 

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