Le document souligne combien les conflits sont étroitement liés et combien les progrès dans un pays peuvent nuire à ceux d’un autre, s’y l’on n’y prend garde
Entre 1997 et 2006, la République Centrafricaine a accueilli quatre opérations internationales de maintien de la paix et a été témoin, dans les Etats voisins de conflits souvent médiatisés. Or, la bibliographie disponible sur ce pays est relativement limitée. Cette étude ne s’intéresse ps uniquement à cette nation agités et enclavée. Elle remet en question de nombreuses hypothèses largement répendues à propos de la Réforme du secteur de la sécurité (RSS) qui ont des implications u niveau continental et mondial. Cette recherche apporte également un meilleur éclairage du contexte dans le but de mieux comprendre les menaces permanentes pour la paix et la sécurité dans l’ensemble de la région. Elle souligne combien les conflits sont étroitement liés et combien les progrès dans un pays peuvent nuire à ceux d’un autre, s’y l’on n’y prend garde.
« La République centrafricaine et les armes légères est le rapport le plus complet et le mieux documenté qui traite du volume, des origines et de la distribution des armes légères dans un Etat africain. Mais, il n’aborde pas uniquement la question des armes légères, il va bien au-delà. En effet, il décrit également les bouleversements politiques compliqués qui ont fait de la RCA une poudrière régionale. Il n’existe pas de meilleure source pour les personnes désireuses de replacer la crise actuelle dans son contexte ». Cette déclaration est du Dr. René Lemarchand, Professeur émérite et auteur de The Dynamics of Violence in Central Africa !
Eric G. Berman est le Directeur général du Small Arms Survey. Il a initié cette étude en qualité de Consultant pour le surveyalors qu’il était expert invité à l’Université Brown à Providence, Rhode Island. Entre autres casquettes, il a été responsable des affaires politiques pour la commission internationale d’enquête des Nations unies (Rwanda). Quant à Louisa N. Lombard, elle est étudiante à l’Université Duke, où elle poursuit un doctorat en anthropologie culturelle. Ses recherches se concentrent sur les conflits et la gouvernance en République centrafricaine, plus particulièrement dans la région englobant la République Centrafricaine, le Tchad et le Soudan. Elle parle anglais, français, norvégien, arable (conversation courante) et Sangho (rudiments).