Quand le directeur général de la Garde Présidentielle participe à un braquage spectaculaire au PK5
À Bangui, la Garde présidentielle s’est transformée en gang de braqueurs. Le 1er juin, ils ont volé un coffre-fort avec 35 millions de FCFA dans le quartier PK5. Cette opération, menée par le directeur général de la Garde présidentielle lui-même, pousse les centrafricains à s’interroger sur le niveau alarmant de la corruption et de la criminalité au sein des forces de sécurité.
Bangui, 6 juin 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
En effet, le samedi 1er juin 2024, dans le quartier PK5 de Bangui, le directeur général de la Garde présidentielle et ses éléments ont commis un acte criminel d’une audace sans précédent. Arrivés à bord de plusieurs véhicules, ils ont braqué le magasin de Mahamat Kali, un commerçant musulman bien connu au PK5. Son fils, qui était seul présent lors de l’incident, a assisté impuissant à cette scène choquante.
Les éléments de la Garde présidentielle, dirigés par leur directeur général, ont saisi un coffre-fort contenant 35 millions de FCFA, sans offrir la moindre explication. En plein jour, devant une foule de témoins, ils ont emporté le coffre-fort, démontrant une impunité et une audace stupéfiantes.
Les habitants du PK5, outrés par cet acte, ont rapidement commencé à dénoncé certains complices qu’ils ont bien identifiés dans ce quartier depuis longtemps. Hafis Ousmane, Bachir Pelin (ancien marchand d’armes et chef de bande du quartier Étoile), et Sani Aoudou, sont accusés d’avoir fourni des informations cruciales permettant ce braquage. Ces individus, qualifiés par les habitants du PK5 comme des traîtres, collaborent également avec les mercenaires du groupe Wagner.
Ces criminels, qui agissent en toute impunité avec les éléments de la garde présidentielle, de l’OCRB et de Wagner, imposent des pratiques mafieuses aux commerçants du PK5. Ces forces nuisibles, une fois qu’un commerçant arrêté, utilisent leur position pour extorquer de l’argent à ces pauvres, en les détenant à l’Office Central de Répression du Banditisme (OCRB). Les victimes sont alors contraintes de payer des rançons pour leur libération.
Le braquage de Mahamat Kali et la saisie de son coffre-fort contenant 35 millions de FCFA dévoilent le niveau de la criminalité institutionnelle et la dérive criminelle de certains membres des forces de sécurité.
Le crime de PK5 n’est pas un simple fait divers, mais un symptôme alarmant de la déliquescence de l’État de droit à Bangui. La population, témoin de ces actes criminels, exige des réponses et des actions concrètes pour éradiquer la corruption et restaurer la confiance en leurs institutions.
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