Quand la population est dans la détresse, le gouvernement fait semblant, et voilà les ponts commencent à s’effondrer

Quand la population est dans la détresse, le gouvernement fait semblant, et voilà les ponts commencent à s’effondrer

 

Rond point de la ville de Berberati copyrights CNC
Rond point de la ville de Berberati copyrights CNC

 

Bangui, 11 septembre 2024 (CNC).

 Les autorités centrafricaines font la sourde oreille aux cris d’alarme de la population. À chaque fois que les citoyens alertent sur l’état désastreux des infrastructures, c’est le silence total. Le gouvernement semble vivre sur une autre planète, ignorant les appels à l’aide de son peuple.

 

Cette indifférence a des conséquences dramatiques. Les ponts commencent à s’effondrer partout dans le pays. Le dernier exemple en date : Berberati, chef-lieu de la préfecture de la Mambéré-Kadéï, où un pont important pour la région s’est écroulé samedi dernier, coupant la ville en deux.

 

Cette catastrophe paralyse la circulation des personnes et des marchandises, isolant notamment les véhicules en provenance ou à destination de Kenzo, à la frontière camerounaise. “La route menant à Gamboula est coupée par un énorme trou au niveau du quartier Diffolo, en direction de Yavouy”, explique Jean-Sosthène Dengbé, député de Berberati 1.

 

L’élu lance un appel pressant aux autorités.  ” J’exhorte les plus hautes instances du pays, le Président de la République et le Premier ministre, à envoyer d’urgence une équipe ministérielle à Berberati pour résoudre cette crise”. Il souligne que de nombreux poids lourds sont bloqués en ville, faute d’espace pour les stationner.

 

Pendant ce temps, les fonds publics s’évaporent dans le financement du groupe Wagner et les voyages présidentiels à l’étranger. Des milliards de francs CFA disparaissent au profit d’agents criminels et mafieux, au détriment des besoins essentiels de la population.

 

Le gouvernement, pris au dépourvu, risque de se tourner vers la MINUSCA pour une solution de fortune. Cette approche ne résoudra pas le problème de fond : l’absence criante d’entretien des infrastructures vitales du pays.

 

Berberati paie aujourd’hui le prix fort de cette gestion calamiteuse des deniers publics. La population, elle, continue de souffrir des conséquences de l’inaction gouvernementale, tandis que les autorités persistent à ignorer leurs responsabilités.

 

Corbeaunews Centrafrique

Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21

Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com

 

Cliquez sur ce lien pour vous Abonnez à la chaine WhatsApp de Corbeau News Centrafrique

Invitation à suivre la chaine du CNC

 

Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes  WhatsApp :

CNC Groupe 3

4

Groupe Infos 

 

Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.