dimanche, janvier 5, 2025
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Pourquoi Touadera explique-t-il  aux investisseurs occidentaux que les centrafricains n’ont besoin seulement que du pain et de l’eau ?

Pourquoi Touadera explique-t-il  aux investisseurs occidentaux que les centrafricains n’ont besoin seulement que du pain et de l’eau ?

Pourquoi Touadera explique-t-il aux investisseurs occidentaux que les centrafricains n’ont besoin seulement que du pain et de l'eau ?
Président Faustin Archange Touadera suce sa langue et se moque des centrafricains de leur pauvreté absolue

 

 

Par la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique.

 Une phrase prononcée, de manière officielle,  par Faustin Archange Touadera aux investisseurs occidentaux venus le voir avec leur projet pour le développement du pays, choque aujourd’hui la nation toute entière. Lors de leur rencontre au Palais de la Renaissance, le Président Touadéra leur a prononcé ces mots  à la fin de la séance : « Les Centrafricains ont besoin seulement de l’eau et de pain, et ça leur suffit ». Cette déclaration pathétique de Baba Kongoboro,  démontre la limite de sa vision politique qui interpelle chaque citoyen centrafricain.

 

Une nation rabaissée au pain et à l’eau par Touadera  

 

Pourtant, ces investisseurs occidentaux sont venus présenter des projets porteurs d’espoir  pour le pays : création d’emplois, développement économique, perspectives nouvelles pour la jeunesse. La réponse du chef de l’État les a laissés sans voix. Comment comprendre qu’un président puisse ainsi réduire les aspirations de tout un peuple aux besoins les plus élémentaires ? Le pain et de l’eau. C’est tout simplement de la maladie psychiatrique.

 

Cette déclaration de Faustin Archange Touadera prend un tour particulièrement dangereux quand on examine la réalité du terrain. À Bangui, l’eau potable manque cruellement. Des quartiers entiers restent privés d’approvisionnement pendant des semaines. En province, la situation empire chaque jour. Le pain vendu dans les rues de la capitale ne mérite souvent même pas ce nom, comme peuvent en témoigner les habitants de Gobongo ou de Miskine.

 

Un mépris présidentiel qui glace

 

La réaction des investisseurs à cette déclaration présidentielle s’apparente à une scène de comédie de l’absurde.

Après les mots de Touadéra sur « l’eau et le pain », un silence pesant envahit la salle du Palais de la Renaissance. Les investisseurs européens échangent des regards incrédules, cherchant à s’assurer qu’ils ne rêvent pas. L’un d’eux, porteur principal du projet, ose briser ce silence gênant :

« Monsieur le Président, même l’eau dont vous parlez rend les gens malades à Bangui ».

Face à cette remarque cinglante qui dénonce une triste réalité, Touadéra se contente d’esquisser un sourire, un rictus qui trahit son indifférence totale. Les investisseurs quittent le palais présidentiel, encore sous le choc, se demandant s’ils viennent vraiment de vivre cette scène.

Cette attitude présidentielle dévoile une stratégie inquiétante : maintenir délibérément le pays dans un état de sous-développement permanent, où la population, trop préoccupée par la quête quotidienne d’eau potable et de pain, perd toute capacité de révolte. Cette rencontre restera dans les annales comme le jour où le président a ouvertement affiché son mépris non seulement pour son peuple, mais aussi pour l’avenir même de la République centrafricaine.

 

Un peuple dans la misère 

 

Cette philosophie du minimum vital cache une stratégie politique dangereuse. En limitant les ambitions nationales aux besoins primaires – sans même les satisfaire – le pouvoir maintient la population dans un état de précarité permanente.

 

Les conséquences apparaissent chaque jour plus graves. Les hôpitaux manquent de tout, les routes se dégradent, les écoles ferment. Cette politique du dénuement organisé hypothèque l’avenir de millions de citoyens.

 

L’argent public détourné

 

Pendant que le président prône l’austérité pour son peuple, où passent les ressources du pays ? Les revenus fiscaux atteignent des records, mais les fonctionnaires restent sous-payés. Les infrastructures de base – routes, écoles, dispensaires – continuent de se dégrader. Un système de détournement bien huilé prospère pendant que la population s’enfonce dans la misère.

 

La direction générale de la SODECA offre un exemple parfait de cette gestion calamiteuse. Derrière le Palais présidentiel même, les problèmes d’approvisionnement en eau persistent. Le président n’a qu’à faire quelques pas pour constater l’ampleur du désastre.

 

Un avenir réduit au pain et à l’eau

 

Cette vision minimaliste du pain et de l’eau ne peut avancer le pays. Comment attirer des investisseurs quand le chef de l’État lui-même décourage toute initiative ? La République centrafricaine possède des ressources, des talents, un potentiel immense. Réduire les ambitions nationales à l’eau et au pain relève d’un cynisme politique destructeur.

 

Les Centrafricains ne peuvent plus accepter cette condamnation à la misère perpétuelle. Ils méritent un projet national ambitieux, des perspectives d’avenir, une vie digne. Le développement du pays ne peut rester otage d’une classe dirigeante qui méprise ouvertement les aspirations populaires.

 

Corbeaunews Centrafrique

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