Nzila : la base de la Jeunesse Pionnière cédée aux Rwandais, un symbole national perdu
Le régime de Touadera poursuit sa politique controversée de cession des infrastructures militaires nationales à des forces étrangères. La récente remise d’une base de la Jeunesse Pionnière aux troupes rwandaises illustre cette tendance alarmante qui fragilise davantage la souveraineté du pays.
Bangui, 13 août 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Base de la Jeunesse Pionnière cédée : un pays livré aux forces étrangères.
Sous couvert d’accords bilatéraux, le président Touadera a ouvert grand les portes de la Centrafrique aux soldats rwandais et aux mercenaires russes de Wagner. Ces forces occupent désormais des positions stratégiques à travers le pays :
– Le camp de Roux, base stratégique, est largement occupé par les mercenaires russes de Wagner
– Le camp Henri-Izamo de la gendarmerie abrite également des Russes
– La base de la Jeunesse Pionnière de Nzila vient d’être cédée aux Rwandais
– Le camp RDOT à la sortie nord de Bangui, autrefois occupé par d’anciens rebelles, est désormais vide
– Le camp Kassaï militaire, dans le septième arrondissement de Bangui, est occupé par les mercenaires russes du groupe Wagner.
Cette démarche éhontée pousse des nombreux centrafricains à s’interroger sur la capacité des forces armées centrafricaines à assurer la sécurité du pays de manière autonome.
Base de la Jeunesse Pionnière cédée: une souveraineté compromise.
La présence massive de troupes étrangères sur le sol centrafricain, notamment des milliers de soldats rwandais et de mercenaires russes de Wagner, pose un grave problème de souveraineté. Le président Touadera semble avoir bradé le contrôle des infrastructures militaires nationales en échange d’une protection de son régime par des forces extérieures.
“En cédant ainsi nos bases militaires, le gouvernement hypothèque dangereusement notre souveraineté et notre capacité à assurer notre propre défense”, déplore un ancien haut gradé sous couvert d’anonymat.
Un avenir incertain pour les forces armées nationales.
Privée de ses installations et concurrencée par des contingents étrangers mieux équipés, l’armée centrafricaine voit son rôle et ses capacités s’amenuiser. Cette situation fait craindre une dépendance accrue du pays vis-à-vis de puissances étrangères pour assurer sa sécurité, au détriment du développement de forces de défense nationales autonomes et efficaces.
Cette dépendance croissante envers des puissances extérieures fragilise l’État centrafricain et hypothèque son avenir. Sans une armée nationale forte et autonome, comment le pays peut-il espérer retrouver stabilité et développement ?
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