Nana-Bakassa, 2 soldats FACA tués, un autre blessé dans une violente attaque des groupes armés
L’Aube Troublée à Kadjama: Un Nouveau Conflit éclate aux Portes de Nana Bakassa. Mais quand la tranquillité d’une localité est brutalement interrompue, comment les habitants et les forces en présence réagissent-ils? Ce lundi matin, le village de Kadjama, situé à 35 kilomètres de la sous-préfecture de Nana Bakassa, s’est retrouvé au cœur d’une escalade de violence inattendue.
Aux premières heures du jour, ce lundi 15 avril, alors que le soleil peinait encore à percer l’horizon de Nana-Bakassa, une attaque soudaine a ébranlé la quiétude de Kadjama. Selon des sources locales, les forces de la coalition des patriotes pour le changement (CPC), communément appelés GOA par les soldats FACA, dont les affiliations restent voilées de mystère, ont lancé un assaut contre les positions tenues par les Forces Armées Centrafricaines (FACA) dans cette localité paisible.
Selon les premiers éléments d’information recoupée auprès des sources à Nana-Bakassa, 2 soldats FACA, dont les noms sont : KOUALE-NGBA STEPHANE, un soldat de deuxième classe ; NGUINON FABRICE, aussi un autre soldat de deuxième classe. Pendant ce temps, un troisième, gravement blessé, il s’agit du soldat BANGA-GBOMO JOSUÉ, deuxième classe également. Ce sont tous des éléments de la promotion 2023 formés par les mercenaires du groupe Wagner à Berongo et embourbés dans le huitième bataillon d’infanterie territorial (BIT8) détaché dans Nana-Bakassa, dans l’Ouham. Les détails sur les victimes ou l’étendue des dégâts restent flous, mais l’urgence de la situation a rapidement transpiré à travers la région. En réponse, des renforts composés de miliciens du groupe Wagner, connus pour leur intervention en tant que mercenaires, ont été dépêchés. Leur mission : soutenir les troupes nationales et stabiliser la situation qui pourrait autrement dégénérer en un conflit plus vaste.
Réactions et Répercussions
L’impact de cette attaque sur les habitants de Kadjama, Nana-Bakassa et les environs est encore incertain. Témoignages recueillis auprès de survivants et d’observateurs locaux peignent un tableau de confusion et de peur.
“Nous ne savions pas que notre village deviendrait un champ de bataille de telle ampleur ”, confie un habitant, dont le nom est resté anonyme pour sa sécurité. “Tout ce que nous souhaitons, c’est la paix.”
La situation reste en évolution, et les informations continueront de nous parvenir. Restons attentifs aux développements futurs qui, espérons-le, mèneront à un retour au calme et à la reconstruction de la confiance entre les forces en présence et les communautés qu’elles prétendent protéger.
Florent Jonas Biolot
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