Mort suspecte de Senapaï, gardien de la paix major de la CNS, en opération avec les mercenaires de Wagner à Bossangoa
Détaché pour une mission avec les mercenaires de Wagner à Bossangoa, Senapaï, gardien de la paix major de la Compagnie Nationale de Sécurité (CNS), a trouvé la mort dans des circonstances suspectes. Ce tragique événement montre l’indifférence pour la sécurité et la santé des agents, envoyés sur le terrain dans des conditions inacceptables.
Bangui, 27 juin 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Un détachement mortel, Mort suspecte de Senapaï à Bossangoa.
Senapaï, gardien de la paix major de la Compagnie Nationale de Sécurité (CNS), avait été détaché à Bossangoa dans le cadre d’une opération conjointe avec les mercenaires de Wagner. Quelques jours après son arrivée dans la ville, il a commencé à ressentir des symptômes inquiétants, notamment une fatigue intense et une sensation persistante de fièvre. Malgré son état de santé déclinant, il a continué à être ridiculisé par les mercenaires du groupe Wagner qui le considèrent comme un fainéant, un paresseux, et ignoré par ses supérieurs à Bangui.
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Appel désespéré d’un policier malade.
Devant cette gravité de sa situation, Senapaï a contacté un commandant de compagnie de la CNS pour demander de l’aide. Le commandant, prenant conscience de la situation critique, a immédiatement informé le général Fabrice Assap, directeur de la CNS, de la nécessité urgente de rapatrier l’agent à Bangui pour qu’il reçoive des soins médicaux. Cependant, la réponse du directeur a été cinglante : il a refusé catégoriquement de laisser Senapaï rentrer, affirmant qu’il tentait simplement de se soustraire à ses obligations.
Fatigue extrême et Mort suspecte de Senapaï .
Quelques jours après cet échange, Senapaï, épuisé, a informé ses collègues qu’il allait se reposer. Malheureusement, ce repos s’est avéré être son dernier. Il a été retrouvé mort peu après, seul et abandonné, victime d’un système qui a choisi de l’ignorer plutôt que de le secourir.
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Conditions inhumaines de détachement.
Ce tragique incident révèle les conditions inhumaines dans lesquelles les agents de la Compagnie Nationale de Sécurité (CNS) sont parfois contraints de travailler. Envoyés en détachement dans des zones hostiles sans soutien adéquat, ils sont laissés à la merci de partenaires comme les mercenaires de Wagner, dont les méthodes et le manque de considération pour la vie humaine sont bien connus.
Réforme urgente nécessaire
Cette affaire appelle à une réforme générale de la gestion du personnel au sein de la Compagnie Nationale de Sécurité (CNS). Le général Fabrice Assap, connu pour sa mauvaise gestion et son management catastrophique, et d’autres dirigeants, connus pour ce type de comportement, doivent être tenus responsables de leurs décisions, et des mesures doivent être mises en place pour garantir que les agents reçoivent le soutien et les soins nécessaires lorsqu’ils sont en mission. La vie et la santé des agents de sécurité ne peuvent plus être sacrifiées sur l’autel de l’indifférence et de la négligence.
Pour l’heure, selon des informations de la rédaction du CNC, la tension reste vive entre la famille du policier disparu et le directeur de la CNS. Nous reviendrons sur cette affaire dans nos prochains articles sur CNC.
Notons que la mort de Senapaï à Bossangoa est sans doute un rappel alarmant des dangers auxquels font face les agents de la CNS lorsqu’ils sont envoyés en mission dans des conditions dégradantes. Il est urgent que des changements profonds soient apportés pour éviter que de telles tragédies ne se reproduisent à l’avenir.
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