Bangui (République centrafricaine) – Depuis près de deux ans, au siège du fonds monétaire international et à la banque mondiale, quand on parle de la République centrafricaine, tous les experts se murmurent. Ils ne veulent plus venir en mission dans ce pays d’Afrique centrale. Et ils ont raison. Selon eux, désormais en RCA, tout est caché. Et il n’y a plus des données macro-économiques fiables pour analyser. Mais à la surprise de tous, la dernière missions d’études diagnostic du FMI qui est actuellement à Bangui a fait une découverte étonnante de malversation de grande ampleur.
Rédigé par Prisca VICKOS
Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le mercredi 21 décembre 2022
Missions d’études diagnostic des experts du FMI en RCA
Depuis leur arrivée à Bangui, il est pratiquement difficile aux experts du FMI d’avoir des données statistiques macroéconomiques fiables mises à leur disposition. Quand ils posent des questions au gouvernement, les réponses sont automatiquement floues. Il n’y a pas du sérieux. Les autorités centrafricaines les roulent sans cesse alors que ce sont elles qui demandent au FMI une allocation des droits de tirages spéciaux.
Pour les experts du FMI, les principaux risques qui pèsent sur les perspectives économiques du pays sont entre autres le ralentissement de la croissance en raison de la pénurie de carburant et une accélération de l’inflation.
Or, en faisant leur propre enquête, ils viennent de découvrir que le ministre du Développement énergétique, monsieur Bertrand Arthur Piri, est lui-même, principal moteur de cette crise du carburant en Centrafrique. L’homme dispose à lui seul 10 points de vente dans tout le pays.
En plus de cela, avec la complicité de Inamo, directeur des douanes, avec qui ils partagent les bénéfices, il est le principal trafiquant du carburant dans le pays, lui, Piri.
Selon l’enquête menée par le FMI, tous les produits pétroliers importés sont systématiquement confisqués et vendus par monsieur Piri. Une criminalité économique en bande organisée.
Et ce n’est pas fini!
Les prochaines révélations dans nos prochains articles sur CNC.
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 - Depuis près de deux ans, au siège du fonds monétaire international et à la banque mondiale, quand on parle de la République centrafricaine, tous les experts se murmurent. Ils ne veulent plus venir en mission dans ce pays d’Afrique centrale. Et ils ont raison. Selon eux, désormais en RCA, tout est caché. Et il n’y a plus des données macro-économiques fiables pour analyser. Mais à la surprise de tous, la dernière missions d’études diagnostic du FMI qui est actuellement à Bangui a fait une découverte étonnante de malversation de grande ampleur.){kind=link}