Mingala en danger : L’ombre des recruteurs rebelles de la CPCF plane sur la jeunesse
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Face au micro de la radio Centrafrique, le gouverneur Victor Bissekoin dévoile une réalité alarmante dans sa région. À Mingala, au cœur de la Basse-Coteau, des groupes armés, notamment la CPC-F tissent leur toile en silence. Leur cible ? La jeunesse locale, proie facile d’un recrutement qui menace de replonger le pays dans le chaos, selon le gouverneur.
La Basse-Kotto ne dort plus tranquille. Dans cette préfecture où la paix semblait retrouver ses droits, une menace sourde grandit jour après jour à Mingala. Le gouverneur Victor Bissekoin, qui supervise la région 6 Haut-Oubangui, ne cache pas son inquiétude. Les rapports qui arrivent sur son bureau dressent un tableau inquiétant de la situation à Mingala.
“Les informations qui me parviennent du terrain sont sans équivoque”, partage le gouverneur. “Des éléments perturbateurs s’infiltrent dans nos communautés. Ils approchent nos jeunes, les attirent dans leurs filets avec des promesses trompeuses“.
Cette stratégie de recrutement n’est pas un phénomène isolé. Elle s’inscrit dans un schéma plus large qui touche même hors de Mingala . À Pombolo, autre point névralgique de la Basse-Coteau, les bastions rebelles restent actifs. Les conséquences se font déjà sentir sur les axes routiers, où les attaques de véhicules se multiplient.
Le danger ne se limite pas aux frontières de la Basse-Kotto. Un réseau complexe se dessine, reliant Mingala à d’autres foyers d’instabilité. Les mouvements suspects entre le Soudan, le Tchad et la région créent un corridor d’insécurité qui préoccupe les autorités.
“Ces groupes prétendent venir pour l’élevage”, explique le gouverneur, “mais leurs véritables intentions sont ailleurs. Ils menacent la stabilité que nous avons mis tant de temps à construire”.
La population, prise entre deux feux, tente de maintenir une vie normale. Les activités traditionnelles : agriculture, pêche, et depuis peu l’exploitation minière avec la levée de l’embargo , reprennent timidement. Mais l’ombre des recruteurs plane toujours, menaçant de voler la jeunesse et l’avenir de Mingala.
Face à cette situation, les autorités locales appellent à la vigilance. La menace qui pèse sur Mingala n’est pas qu’une question de sécurité locale – c’est un défi pour la stabilité de toute la région, voire du pays entier. Le temps presse pour empêcher une nouvelle génération de jeunes de tomber dans le piège des groupes armés.
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