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Menace et intimidation : le personnel du bureau de la Minusca à Obo dans la tourmente

Menace et intimidation : le personnel du bureau de la Minusca à Obo dans la tourmente

 

Monsieur Pollock, chef de bureau de la Minusca à obo à gauche du Préfet du Haut-Mbomou, en pantalon velours jaune d'œuvre
Monsieur Pollock, chef de bureau de la Minusca à obo à gauche du Préfet du Haut-Mbomou, en pantalon velours jaune d’œuvre

 

 

 

Bangui, 24 octobre 2023 (CNC) – Au sein du bureau de la Minusca à Obo, situé dans la préfecture du Haut-Mbomou, une atmosphère tendue règne parmi les agents et les cadres de cette institution des Nations Unies. La source de cette agitation réside dans le comportement du chef du bureau, Monsieur POLLOCK, ainsi que dans certaines de ses décisions qui suscitent de vives inquiétudes. Les employés dénoncent des conditions de travail stressantes, une réorganisation managériale douteuse, ainsi que des actes d’intimidation et de menace.

 

Il y a près de deux ans, à sa prise de fonction comme chef du bureau par intérim, Monsieur POLLOCK avait été perçu comme un potentiel bon manager. Cependant, deux ans plus tard, suite à sa confirmation définitive à ce poste, il semble avoir pris un virage inquiétant, adoptant un comportement autoritaire et dictatorial.

LA CHEFFE de bureau Minusca à PAOUA, Madame AISSETOU SANOGO
LA CHEFFE de bureau Minusca à PAOUA, Madame AISSETOU SANOGO

 

Originaire du Ghana avec des racines tchadiennes, Monsieur POLLOCK a succédé à Madame AISSETOU SANOGO, qui avait été affectée à Paoua. Malheureusement, depuis son arrivée, il a instauré un climat de peur parmi ses collègues, y compris parmi les membres expatriés de la mission onusienne à Obo. On le surnomme “Mon seigneur,” en raison de sa gestion des plus discutables. Son autorité est tellement prédominante qu’en sa présence, tout le personnel se sent contraint de se lever, comme lors du passage d’un général dans l’armée. Cette attitude crée un climat de tension permanent, entravant la concentration des employés et décourageant toute communication constructive. De plus, Monsieur POLLOCK se comporte comme si sa connaissance était infaillible, parlant de manière désobligeante avec ses collègues, coupant souvent leurs conversations et les réprimandant publiquement.

 

Le comportement de Monsieur POLLOCK a récemment atteint un sommet lorsque, de manière provocatrice, il a dévalorisé une équipe de génie civil pakistanaise qui était présente pour des travaux routiers à Obo. Alors que les travailleurs pakistanais prenaient leur pause déjeuner, il les a accusés de ne pas travailler, suggérant qu’ils ne faisaient que manger inutilement. Cette provocation a engendré une série de tensions.

 

Son attitude envers monsieur Simplice, le responsable médias de la Minusca à Obo, a également choqué. Monsieur Simplice a porté ces préoccupations à ses supérieurs à Bangui, qui l’ont convoqué en urgence pour discuter de la situation. Malheureusement, malgré ces mises en garde, le chef de bureau persiste dans ses mauvaises pratiques.

 

Mais ce n’est pas tout. Monsieur POLLOCK a menacé de licencier trois chauffeurs-mécaniciens en décembre prochain, laissant planer une atmosphère d’incertitude parmi le personnel. Les menaces de licenciement ne se limitent pas aux chauffeurs mécaniciens, car les employés locaux, y compris les agents de nettoyage, sont également dans le collimateur de Monsieur POLLOCK. Les listes de ses comportements préjudiciables envers ses collègues sont interminables.

 

Même la population locale d’Obo ne le porte pas dans son cœur en raison de son comportement. Sa maîtrise de la langue nationale, sans accent, est l’une de ses rares qualités appréciées, mais ses attitudes envers les autres sont, malheureusement, à l’opposé.

 

Le personnel de la Minusca à Obo ainsi que la population locale se posent des questions fondamentales : avec un tel comportement, la Minusca pourra-t-elle atteindre ses objectifs à Obo ? Cette situation soulève des préoccupations sérieuses quant au respect des droits de l’homme au sein de l’institution, qui semble être éclipsé par un autoritarisme grandissant. Des mesures appropriées devront être prises pour résoudre ces problèmes et rétablir un climat de travail sain et respectueux au sein du bureau de la Minusca à Obo.

 

 

Par Fidèle ZEGUINO

Correspondant du CNC dans le grand sud-est

 

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