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Me SOMBO DIDELE : « L’ARRESTATION ARBITRAIRE DE MON CLIENT SHABAZZ FARI TAHERUKA».

Docteur Fari Tahéruka Shabazz arrêté par la CNS le 3 mars 2020
Docteur Fari Tahéruka Shabazz, arrêté par la CNS le 3 mars 2020

 

Bangui ( République centrafricaine ) – Le 3 Mars 2020, Maître Arlette SOMBO-DIBELE (ASD) écrit lettre de deux pages au Procureur de la République, Laurent LENGANDE, au Tribunal de Grande Instance de Bangui (République Centrafricaine). Le sujet de sa lettre c’est l’arrestation arbitraire de son client selon elle : « J’ai l’honneur de porter à votre attention ce cas d’arrestation arbitraire de mon, client Monsieur Shabazz Fari TAHEROUKA ». Il retrace dans sa lettre l’arrestation de son client ; la “libération” de deux amis arrêtés ensemble avec lui ; la plainte déposée contre le député Symphorien MAPENZI pour menace de mort à son encontre ; elle sollicite la libération de client. Maître SOMBO-DIBELE est à la fois militante de la Société civile centrafricaine et femme politique.

 

  1. Shabazz Fari TAHEROUKA, militante de la Société civile centrafricaine et homme politique est arrêté arbitrairement par le CNS (Compagnie Nationale de Sécurité) du 1er arrondissement de Bangui alors qu’il était dans les locaux du CNS pour le suivi d’une plainte qu’il a déposée.

M S F TAHEROUKA est un activiste politique. Son analyse tranchante et impitoyable contre le pouvoir gêne le pouvoir autoritaire de M Faustin Archange TOUADERA, Président de la République Centrafricaine.

 

 

M Shabazz Fari  TAHEROUKA un activiste politique

A l’analyse tranchante et impitoyable.

Le 6 Avril 2020, M S F TAHEROUKA réagit dans la presse pour contester “une libération au rabais et humiliante” que veulent selon lui imposer Mr A F NGUENDET et Mr F A TOUADERA :

“5. Car il est de bon ton de rappeler que c’est moi qui ai déposé plainte contre l’Honorable MAPENZI pour menace de mort et contre son homme de paille pour vol à l’arraché. Et que personne n’a légalement déposé plainte contre moi.

  1. Par conséquent, je conteste farouchement avec la dernière énergie les tractations entre le Chef de l’État, l’ancien Président du CNT et l’homme de paille du 1er Vice-Président de l’Assemblée Nationale, qui vise à m’imposer une libération au rabais et humiliante.
  2. J’attends l’audience publique pour faire éclater la vérité, prouver mon innocence et ainsi démontrer que ce procès est politique et rien d’autre.

 

Fari Tahéruka SHABAZZ, Prisonnier Politique du Pr Faustin Archange TOUADÉRA”

 

Le 31 Août 2019 dans Centrafrique le Défi, il porte un regard critique sur le régime centrafricain :

« Monsieur le président de la République centrafricaine-Gondwana? À quoi bon être élu démocratiquement pour diriger le pays dictatorialement.

Tous les jours que Dieu fait vos griots nous vantent les mérites de votre accession démocratique au pouvoir de l’État. Mais vous avez plongé le pays dans les méandres du terrorisme international avec les pièces d’identité – passeport, carte d’identité, certificat de nationalité, permis de conduire etc…- qui sont désormais confectionnées par l’ancien financier d’Al-Qaïda, le libanais Aziz Nassour.

 

Vous avez noyé le pays dans la boue du mercenariat international en nommant à la tête de la sécurité nationale l’agent du Kremlin, Valéry Zakharov, qui officie sur notre sol à travers l’entreprise criminelle et négrophobe de mercenaires russes Wagner.

Vous avez livré en pâture le pays aux exploiteurs esclavagistes les plus véreux de Chine qui en plus de provoquer des catastrophes écologiques et sanitaires irréversibles pillent sans vergogne le sol et sous-sol centrafricain sans compter les pièces de monnaie.

Vous avez transformé la RCA en un vaste lupanar (Le Lupanar de Pompéi, connu aussi sous le nom de Lupanare Grande, est le bordel le plus célèbre des vestiges de la ville romaine de Pompéi. Il est intéressant pour les peintures érotiques sur ses murs)  de la corruption au point de compter parmi les pays les plus corrompus au monde en seulement trois ans au pouvoir.

Enfin vous avez fait de la RCA un véritable cimetière à ciel ouvert où vos amis mercenaires étrangers avec lesquels vous avez signé un deal à Khartoum au Soudan massacrent la population centrafricaine sans jamais être inquiétés par vous ou la justice. Plus de la moitié de la population qui meurent de faim, 2 millions d’enfants à l’article de la mort, 20% de la population qui vit dans des grottes, des trous sous terre, dans la jungle, dans les bois et la savane ou sous des bâches dans les camps de déplacés ou de réfugiés à la merci des animaux sauvages, des maladies les plus dangereuses, des réseaux maffieux.

Monsieur Touadéra vous êtes à travers votre politique ignominieuse le sida de la RCA.

Comme Hitler vous êtes arrivé démocratiquement au pouvoir mais pour quel résultat ? 

 

Fari Tahéruka Shabazz ».

Me ASD, en véritable combattante prendra la défense de M Shabazz  selon le droit. La tentative d’assassinat contre sa personne par la Garde présidentielle la conforte à prendre position pour la Justice, de Bonne gouvernance et de Paix.

 

 

Me Arlette SOMBO-DIBELE combattre

Pour les Droits de l’Homme.

Une femme de conviction, engagée dans le combat pour l’instauration des droits fondamentaux en RCA. « Me Arlette SOMBE-DIBELE a échappé à une tentative d’assassinat aux abords du terrain de l’UCATEX ». (E. Yamalé 17/06/2019)

Elle vient du Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC). Elle fut Ministre de l’environnement, des eaux, forêts, chasse et pêches pendant la période de la Transition de la présidente Catherine SAMBA PANZA.

Le 15 Juin 2019, elle se trouvait aux abords du terrain de l’UCATEX dans le cadre d’un meeting organisé par le GTSC, annulé par M WANZE, Ministre centrafricain de l’Intérieur, de la sécurité publique.

De sources proches de la famille de Me ASD affirment que dès l’arrivée des organisateurs du meeting, à quelques mètres de la barrière érigée par les forces de sécurité intérieure, une grenade dégoupillée est lancée sur eux par des éléments identifiés comme membres de la Garde présidentielle. Elle s’en serait sortie par miracle surtout après les tirs à balles réelles qui ont suivis le jet de grenade.

Les images de son sac à main et de son pagne témoignent de l’impact du souffle des armes qui n’est pas passé loin.

Qui veut en finir avec Me ASD ? Une enquête internationale indépendante sur le déroulement circonstancié est réclamée pour déterminer et situer les responsabilités. Cette demande a-t-elle abouti ? Des responsabilités sont-elles situées et déterminées ?

 

Johnny Yannick NALIMO dans Kangbi Ndara du 17 Octobre 2017 pointe la « Dérive de bonne gouvernance en Centrafrique : 6 millions de francs CFA détournés, dénoncés par Arlette Sombo-Dibélé ». Il montre qu’en matière de bonne gouvernance elle est adoubée par le Fond Monétaire International « pour avoir fait contribuer son département au relèvement de la croissance mais remerciée comme une malpropre par son pays ».

ASD précise les fondements de son engagement politique :

« La situation de crise extrême qui a débuté dans notre pays en décembre 2012 m’a conduite à prendre position politiquement pour les valeurs que je défends quant à la justice, la bonne gouvernance et la paix ».

La récurrence de la violence comme méthode de gouvernance en RCA lui a valu un rapport d’International Crisis qui pointe la connivence du président Michel DJOTODIA avec les rebelles ex-Séléka pour commettre des enlèvements contre rançon.

 

International Crisis Group (ICG) : revitaliser et améliorer le système

Judiciaire à Bangui.

Le 17 Juin 2014 l’ICG produit un rapport n° 219 sur la crise centrafricaine.

 

L’International Crisis Group (ICG), aussi connu sous le nom de Crisis Group, est une ONG internationale à but non lucratif créée en 1995, dont la mission est de prévenir et d’aider à résoudre les conflits meurtriers grâce à un travail de recherche sur le terrain, des analyses et des recommandations indépendantes. Son président-directeur général est Robert Malley depuis janvier 2018.

 

Dans ce rapport l’ICG écrit que la crise centrafricaine débutée en Décembre 2012 marquée par la désagrégation de l’Etat aux conséquences importantes suivantes, la prédation des autorités et des groupes armés.

La Séléka amplifie et porte à son paroxysme la mauvaise gouvernance des régimes précédents. Les dirigeants pillent ce qui reste de l’Etat et font main basse sur l’économie du pays.

 

L’ICG écrit que le pouvoir centrafricain de l’époque se coalisait avec la “coalition ex-Séléka” pour piller leur propre pays, enlever les hommes d’affaire centrafricains contre rançons..

« Outre les pillages, les commandants de la Seleka se sont aussi adonnés aux enlèvements. Si la plupart des hommes d’affaires de Bangui sont partis à l’étranger avant ou peu après la prise de la capitale en mars 2013, certains de ceux qui sont restés ont été enlevés par des chefs militaires de la Seleka. L’un d’entre eux, soupçonné d’être un des partenaires d’affaires de Bozizé, a passé onze jours détenu dans une maison de la capitale au vu et au su de Michel Djotodia et du procureur de la République, qui lui ont tous deux rendu visite. Il a dû monnayer sa libération avec les commandants de la Seleka, qui lui disaient « l’Etat, c’est nous ».

Beaucoup de travail reste à faire pour arriver à une revitalisation et à une amélioration du système judiciaire centrafricain. L’exemple de l’arrestation arbitraire de M Shabazz en témoigne.

 

Le procureur de la République Laurent LENGANDE

Aux ordres du pouvoir, contre le citoyen centrafricain.

Le Procureur de la République, Laurent LENGANDE magistrat aux ordres et au service exclusif du gouvernement contre le citoyen centrafricain.

Au-delà de son cas spécifique c’est la réputation de tout le système judiciaire centrafricain qui est mis en cause :

 

Le 5 Mars 2020, Edouard YAMALE titre son article, celui qui nous préoccupe ici, « Silence du procureur de la République, Laurent LENGANDE suite à la lettre de l’avocat de Fari TAHERUKA SHABAZZ ».

 

Le 8 Mars 2020, il titre un autre article, « Quand les bandits sont au pouvoir, la place d’un honnête homme est en prison » !

 

Le 22 Novembre 2019, AfricaNews écrit qu’une plainte pour abus sexuels sur mineur a été déposée contre un prêtre belge catholique en Centrafrique par le procureur de la République de Bangui. Où en est cette enquête aujourd’hui ? Est-ce une opération de diversion qui vise les parents du mineur et  la presse ?

On trouve une voix qui soutient le système dans la presse centrafricaine.

 

Le 22 Août 2019, Jérémie WALANDA YANDIA, correspondant d’Afrique Panorama titre un article ainsi : « La manifestation de E Zingo Biani : est-ce une provocation de Paris ? » :

« après avoir passé plusieurs mois en RCA, les journalistes accrédités devaient savoir que la législation de la RCA interdit la couverture d’une manifestation illégale. Est-il possible que Paris ait provoqué cette arrestation spécialement pour ensuite accuser les autorités centrafricaines de ne pas respecter les libertés d’expression ? Un autre fait qui peut servir de preuve est que les organisateurs de la manifestation étaient vus ensemble avec les journalistes français quelques jours avant la manifestation pour les préparatifs. Malgré leurs tentatives, ils n’ont pas pu jouer le rôle de martyrs. Le procureur de la République, Laurent Legande, a très vite réagi pour les relâcher pour sauver la situation.

Alors, jusqu’à quand la France va continuer dans ses manœuvres machiavéliques pour déstabiliser d’avantage la RCA ? »

Les forces de l’ordre sont détournées au profit de M Faustin Archange TOUADERA, au détriment de leurs missions républicaines.

La problématique complexe des FACA n’est pas prise en compte ici. La destruction des FACA débutée avant l’ex-Séléka, aggravée sous son pouvoir se poursuit encore aujourd’hui. Le système de défense, le système armé n’est encore  capable de déployer, parce qu’il y a un problème de soutien des unités.

 

La Compagnie Nationale de Sécurité (CNS) : maintenir ou rétablir

La sécurité générale de la population.

Me (ASD) qualifie la procédure contre son client de « totalement irrégulière ».  Malgré le « silence » du procureur de la République suite à sa lettre, elle encourage son client à déposer plainte contre M Azziz AROUFAÏ, collaborateur du député M Jean-Symphorien MAPENZI pour vol de téléphone portable en bande organisée.

Convoqué à la CNS pour le 3 Mars 2020 pour les suites de sa plainte, c’est lui qui sera maintenu pour une prétendue nécessité d’enquête tandis que l’auteur de l’infraction qui l’a reconnue est relâché s’étonne Me ASD.

 

La CNS a pour objectifs de maintenir ou de rétablir l’ordre public et la sécurité générale de la population. Elle forme un corps  spécialisé de la police nationale centrafricaine.

Entre 2012 et 2016, elle est au premier rang dans le maintien de l’ordre.

Depuis 2016, les conflits  d’intérêts et l’enrichissement illicite de sa direction minent les efforts pour rétablir la sécurité à Bangui.

Querelles internes entre le directeur et ses quatre commandants de compagnies y compris les éléments du CNS. Ajouter à cela des problèmes d’entretien des locaux du CNS. Toitures trouées.

Des herbes folles dans la cours

Les moyens roulants en panne.

Désintérêt des gardiens de la paix pour les actions de la CNS.

 

En 2016 l’effectif de la CNS est de 120 hommes.

2018 l’effectif s’effondre à 30 hommes. (Anselm MBATA, CNC 7/12/2018).

 

En 1979, M. Willybiro SAKO nommé directeur général à la sécurité nationale favorise la création de nouveaux  services tels que la Compagnie Nationale de Sécurité (CNS) ou l’Office Central de Répression du Banditisme (OCRB) et transformant la direction de la sécurité en Direction de la police nationale.

 

« Détournement » des forces de sécurité intérieure

En  police politique.

Un parti politique est une organisation basée sur des textes fondamentaux (statuts, règlement intérieur, projet de société, etc.) librement acceptés par tous les adhérents.

Ces textes sont obligatoirement en harmonie avec les textes règlementaires nationaux et avec la déclaration universelle des Droits de l’Homme.

Le parti est organisé sur un territoire (quartier, arrondissement, commune, sous-préfecture, préfecture, région, département, à l’étranger où sont implantées des colonies centrafricaines. etc.).

 

Son but est de conquérir le pouvoir ou pour chercher à influencer la politique du gouvernement en place en nommant ses propres candidats et en tentant d’obtenir le suffrage des citoyens.

 

La réalité en Centrafrique est différente. Les de partis politiques du pays sont confrontés à plusieurs obstacles. On leur reproche des détournements de fonds publics, leur «immaturité » ; leur mutisme et leur aveuglement face aux drames insupportables imposés au peuple par la Séléka et leurs alliés étrangers. Ce mutisme a neutralisé leur capacité et leur poids nécessaire à l’équilibre démocratique dans le pays. Ils sont prompts au nomadisme politique pour des intérêts personnel du leader.

 

Les pouvoirs qui se sont succédé aux affaires en RCA, à l’image des pouvoirs de la sous-région ont usé des menaces, des arrestations, des intimidations contre les partis politiques par la redoutable Section de recherches et investigations (SRI), véritable police politique.

 

Cet arsenal répressif sera enrichi par la création du redoutable Comité extraordinaire de la défense des acquis démocratiques (Cedad). Un centre de détention illégale se trouvait dans les locaux du Cedad. On y embastille des gens, on les torture, on les tue hors de tout cadre légal. Les victimes sont principalement d’anciens militaires des forces armées centrafricaines (FACA), soupçonnés d’être pro Bozizé.

Le haut-commissariat aux droits de l’homme des nations unies (HCDH), préoccupé demande aux autorités de faire cesser ces pratiques.

Un décret présidentiel du 27 novembre 2013 dissoudra le Cedad

Le dysfonctionnement touche aussi les institutions de l’Etat comme l’Assemblée nationale et le gouvernement.

 

Le député Jean-Symphorien MAPENZI : une réputation

Sulfureuse, mafieuse.

Le 21 Février 2020, le journal en ligne Centrafrique le défi écrit au sujet d’un document sonore, « Les pulsions criminelles du premier vice-président MAPENZI ».

 

Le 21 Février 2020, Jefferson Cyrille YAPENDE dans Bangui Com dit de son côté, « Le GTSC exige la levée de l’immunité parlementaire de Jean Symphorien Mapenzi pour faux et usage de faux ».

Le Groupe de Travail de la Société Civile sur la crise (GTSC) demande la levée de l’immunité parlementaire du 1er vice-président de l’Assemblée nationale. Cette plateforme dite GTSC relate « au mépris de principes de bonne gouvernance, la falsification des résultats de vote de loi des finances de l’année en cours ». Cette position a été exprimée lors d’une déclaration faite le jeudi 20 février, par le, porte-parole du GTSC Paul Crescent Beninga.

 

Le 22 Février 2020, Charlotte COSSET sur RFI titre son article, « L’affaire du Mapenzigate secoue l’assemblée nationale »

« Une nouvelle affaire touche l’Assemblée nationale. Depuis plusieurs jours, les médias et réseaux sociaux parlent du « Mapenzigate », en raison d’une bande son où l’on entendrait le vice-président de l’institution expliquer comme il aurait truqué le vote de la loi des Finances.

Les soutiens du vice-président Jean-Symphorien Mapenzi expliquent que la bande son ne peut être authentifiée et que ces dénonciations ne cherchent qu’à affaiblir un pilier du Mouvement cœurs unis, le mouvement présidentiel ».

 

Le 18 Mai 2019 Kangbi Ndara de son côté titre, « Deux milliards d’infrastructures routières détournés : MAPENZI devrait s’expliquer ».

« Les travaux de réhabilitation de l’axe Bossemtélé-Bozoun ont stoppé court aussitôt inaugurés en 2018 par l’ancien Premier Ministre Simplice Mathieu Sarandji. A en croire la presse nationale et certaines sources proches du dossier, une bonne partie des fonds destinés à la remise en état de cette portion de route a été simplement détourné ».

 

Par rapport à l’implication du député MAPENZI dans l’arrestation arbitraire de M  SFT Me ASD interroge le procureur de le République : Ce dernier est en conflit avec M SHABAZZ. M le procureur de la République, en date du 24 Février 2020, j’ai déposé au nom de mon client une plainte contre l’honorable MAPENZI Symphorien pour menace de mort  à son endroit.

 

Le Secrétariat général du gouvernement est impliqué dans cette association de voleurs de téléphone par personne interposée, M Michel BILIWELE. C’est donc la primature et la présidence de la République qui sont eux aussi touché.

 

 

En conclusion

 

Les citoyens centrafricains ont compris que le poisson pourrit par la tête“.

L’usage de la violence est contre-productif dans toute démocratie.

La prise de conscience est réelle en RCA aujourd’hui. Elle touche toutes les couches de la société. Ça ne sert à rien de s’acharner sur tel ou tel citoyen, tel ou tel pari politique, la Société civile, tel ou tel militaire, etc. On élimine une personne, l’idée continuera à l’exemple de la promesse du peuple centrafricain le 1er Décembre 1958, qui est toujours d’actualité :

Le territoire de l’Oubangui-Chari a été proclamé le 1er Décembre 1958,  République, dénommée République Centrafricaine. Ce jour-là nous sommes sortis de l’anarchie où nous vivions ; Nous sommes sortis du tribalisme ; Nous sommes sortis du clanisme. Nous sommes sortis des petites familles, des petits clans, des petites tribus. Nous sommes désormais, depuis le 1er Décembre 1958, un Etat, c’est-à-dire un Peuple organisé. Et en tant que Peuple organisé, nous devons avoir des Lois“. B Boganda.

 

 

Écrit par : Les Amis de Siloë Centrafrique

Le 07  Avril 2020

 

 

 

 

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