MagangaMoussavou Vice-Président du Gabon sur la maladie d’Ali Bongo : « Que les populations se rassurent »

Publié le 18 novembre 2018 , 3:22
Mis à jour le: 18 novembre 2018 3:22 pm
le vice-président gabonais
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MagangaMoussavou Vice-Président du Gabon sur la maladie d’Ali Bongo : « Que les populations se rassurent »

 

 

Depuis la sortie du Vice-Président Pierre-Claver Maganga, les populations gabonaises sont très rassurées. Pour une première fois, il s’est prononcé sur l’hospitalisation du président gabonais à Ryad en Arabie Saoudite.

« Que ceux qui étaient inquiets se rassurent » a dit monsieur Pierre-Claver Maganga. Pour le vice-président Gabonais, le conseil des ministres s’est parfaitement déroulé. Car, dit-il, le gouvernement travaille avant d’en ajouter que « l’ensemble des institutions fonctionnent ». A cet effet, rassure t-il, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, reprendra toute sa place très prochainement. Evidemment, ce sont des propos qui ont rassuré l’ensemble du gouvernement gabonais. « Les nouvelles que nous avons de Riyad sont excrément rassurantes. L’éducation de l’état de santé du président a été spectaculaire » indique un membre du gouvernement. Déjà, dans l’attelage gouvernemental, chacun prépare son retour rapide. Pour dire vrai, en l’absence du président Ali Bongo, la vie continue normalement ; une mesure réconfortante pour les Gabonais. Selon eux, c’est comme si rien de si handicapant ne s’est passé.

« Pas de vacance de pouvoir » selon la Présidente de la Cour Constitutionnelle

« Il n’y a à ce jour aucune vacance de pouvoir ou à ce qui y ressemble ; les institutions fonctionnent normalement indique Marie Madeleine Mborantsuo. Une déclaration qui punit l’opposition. Cette dernière est obligée de taire ; car ne savant plus quel chemin emprunter. Elle est aujourd’hui dispersée. C’est une déception qui est abyssale et la débandade consommée chez les opposants depuis que la résurrection d’Ali Bongo Ondimba fait dorénavant place à son décès vite annoncé. Elle poursuit ses explications pour dire que « la décision ne modifie pas la constitution ». Toutefois, précise-t-elle, cette décision prise sur le fondement de l’article 83 et 88 de la constitution permet de trouver une solution provisoire à une question qui n’a pas été traitée par la Constitution ».

 

 

Arfang Kaye

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