L’intervention salvatrice de la Minusca contre l’incendie au marché de Bossangoa
Un mystérieux incendie ravage le cœur commercial de la ville de Bossangoa, capitale de la préfecture de l’Ouham.
Le marché central de Bossangoa, plaque tournante vitale pour les échanges dans l’Ouham, a été le théâtre d’un drame inattendu dans la matinée du 26 mars. Alors que la ville commençait sa journée, un incendie d’origine encore indéterminée s’est déclaré, consumant le principal magasin d’alimentation général dans des flammes voraces.
Réponse immédiate
L’intervention rapide de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a été cruciale. Grâce à leur action rapide, une catastrophe potentiellement beaucoup plus importante a été évitée, empêchant l’incendie de se propager aux structures voisines, qui sont chargées potentiellement de marchandises inflammables.
Témoignages sur le terrain
Parmi les commerçants et les clients qui ont assisté à la scène, la confusion et la détresse étaient palpables.
« Je venais d’ouvrir mon étal quand j’ai vu de la fumée noire s’élever. Il n’y avait même pas d’électricité, comment cela a-t-il pu arriver ? », s’interroge Georges, qui vend des marchandises non loin de là.
Un autre témoin, Amadou, employé dans le magasin voisin, s’étonne : « Tout s’est passé si vite. Nous avons essayé d’aider avec tout ce qui était à portée de main, mais les flammes étaient trop fortes ».
Josiane, une voisine du marché, ajoute : « Les hommes de la MINUSCA sont arrivés en héros. Sans eux, c’est tout le marché qui aurait pu disparaître ».
À la recherche de réponses
Maintenant que l’incendie est maîtrisé, des questions demeurent. Notre équipe sur place recueille les impressions et les théories des témoins, tandis que les autorités commencent leur enquête. La possibilité d’un acte malveillant n’a pas été écartée, mais l’hypothèse d’un accident tragique reste privilégiée par de nombreux riverains.
Les commerçants, bien que soulagés de l’issue relativement favorable de l’événement, restent inquiets pour l’avenir.
« Nous avons besoin de plus de sécurité, de mesures préventives… Qui sait ce qui pourrait se passer demain ? », souligne Pierre , dont le magasin a subi des dommages mineurs.
Bossangoa panse ses plaies, à la recherche de réponses et de sécurité.
Par Anselme Féimonazoui
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