mercredi, janvier 8, 2025
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Les mille visages de Maxime Balalou : du lion en conférence de presse au ministre qui fuit pieds nus

Les mille visages de Maxime Balalou : du lion en conférence de presse au ministre qui fuit pieds nus

 

Les mille visages de Maxime Balalou : du lion en conférence de presse au ministre qui fuit pieds nus
L’actuel minisre de la communication, Maxime Balalou, également porte-parole du gouvernement

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 “Que celui qui est courageux vienne à Bangui, il va le sentir !”, tonnait fièrement le ministre Maxime Balalou lors de sa conférence de presse hebdomadaire du 16 décembre. Ces paroles guerrières masquent pourtant une réalité bien différente que ses voisins n’ont pas oubliée : celle d’un homme qui, en décembre 2020, fuyait son domicile sans chaussures ni chemise, en larmes, quand les rebelles de la CPC étaient à la porte de la capitale Bangui.

 

L’histoire qu’on va vous raconter est celle d’un personnage aux multiples facettes, dont les actes contredisent régulièrement les paroles. Une histoire qui fait aujourd’hui sourire dans les quartiers du deuxième arrondissement de Bangui, où les habitants se souviennent encore de ce jour de décembre 2020.

 

Ce jour-là, alors que la nouvelle de la présence des rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) à la porte de la capitale se répand dans Bangui comme une trainée de poudre, une scène surprenante se déroule dans un quartier du deuxième arrondissement. Le ministre Maxime Balalou, pris de panique, quitte précipitamment sa maison. Dans sa fuite éperdue, il en oublie même ses chaussures et sa chemise. Les voisins le retrouvent quelques minutes plus tard, prostré et sanglotant avec des larmes aux yeux comme des bébés qui pleurent, les mains sur le visage, dans une maison voisine où il a trouvé refuge.

 

La scène aurait pu être simplement pathétique si elle n’était pas si révélatrice. Ce sont finalement de jeunes habitants du quartier, émus par le spectacle de ce ministre Maxime Balalou  en détresse, qui retournent chez lui chercher ses chaussures abandonnées à l’entrée du salon. Sa femme lui apportera plus tard de quoi se vêtir convenablement.

 

Cette fuite précipitée n’est pas un incident isolé dans la carrière de Maxime Balalou. En 2013, lors de la chute du régime Bozizé face à la Séléka, il avait déjà montré des signes similaires de panique. À l’époque conseiller économique du Premier ministre Faustin Archange Touadéra – qui est devenu depuis président,  Maxime Balalou s’était également réfugié chez des voisins, en proie à la même terreur.

 

Les habitants du deuxième arrondissement de Bangui, qui connaissent ces épisodes, accueillent désormais avec un sourire entendu les déclarations martiales du ministre Maxime Balalou  lors de ses points de presse. Protégé par les forces Wagner, il se permet maintenant des rodomontades qui contrastent singulièrement avec ses comportements qu’il a affiché il y’a quatre ans.

 

La dernière sortie médiatique du ministre Maxime Balalou, le 16 décembre, démontre parfaitement ce grand écart entre l’image publique et la réalité. Alors qu’il menaçait les groupes armés, brandissant la puissance des forces gouvernementales, beaucoup se souvenaient encore de sa fuite précipitée, trois ans plus tôt, quand une simple rumeur d’approche des rebelles l’avait fait détaler sans même ses chaussures.

 

Dans les rues de Bangui, cette histoire circule comme une parabole sur la nature du pouvoir et le courage de certains dirigeants. On raconte comment le ministre Maxime Balalou, qui aujourd’hui se pavane sous la protection des Wagner, était le premier à fuir quand le danger se présentait réellement. Les témoins de ces épisodes ne peuvent s’empêcher de noter l’ironie de la situation : celui qui menace aujourd’hui les autres de “le sentir” s’ils osent venir à Bangui était lui-même introuvable quand la capitale était menacée.

 

Cette histoire de Maxime Balalou est devenue emblématique du décalage entre les discours officiels et la réalité du terrain. Elle rappelle que derrière les déclarations fracassantes et les postures guerrières se cachent parfois des hommes ordinaires, avec leurs peurs et leurs faiblesses. Une leçon d’humilité que les Banguissois ne sont pas près d’oublier.​​​​​​​​​​​​​​​​

 

Corbeaunews Centrafrique

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