Les FACA en colère : La grogne des militaires embrase Ouadda Maïkaga
Par la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique.
Les FACA en colère depuis mercredi. En effet, une nouvelle crise secoue les Forces Armées Centrafricaines (FACA). Mercredi matin, les éléments du détachement militaire de Ouadda Maïkaga, ville située à 204 kilomètres de Bria dans la préfecture de la Haute-Kotto, manifestent violemment leur colère. Des tirs de sommation ont retenti durant toute la journée jusqu’à 20 heures, plongeant la population locale dans l’angoisse.
Un climat explosif
À l’origine de cette mutinerie : le non-paiement depuis 8 mois de la Prime Globale d’Alimentation (PGA), une indemnité vitale pour les militaires en détachement. Cette situation intenable révèle la profonde fracture entre la base et le haut commandement militaire à Bangui.
Les FACA en colère , une armée au bord de l’implosion
“L’état-major nous ment effrontément. À Bangui, ils racontent n’importe quoi alors que sur le terrain, c’est la catastrophe”, dénonce un soldat sous couvert d’anonymat. Cette révolte des troupes démontre la déliquescence d’une institution censée garantir la sécurité nationale.
Une gestion calamiteuse
Pendant que les FACA en colère risquent leur vie pour sécuriser le territoire, l’état-major semble se complaire dans une gestion opaque et chaotique. Comment justifier qu’une armée régulière ne puisse assurer la subsistance de ses hommes pendant plusieurs mois ? Cette situation ubuesque témoigne d’un grave dysfonctionnement.
Les FACA en colère , la population prise en otage
Quand les FACA en colère , les premiers à souffrir de cette crise sont les habitants de Ouadda Maïkaga, pris en otage entre une armée en colère et un État défaillant. Les tirs de sommation qui ont retenti toute la journée traduisent un profond malaise qui pourrait dégénérer si des solutions ne sont pas rapidement trouvées.
Cette nouvelle crise qui frappe les FACA montre une fois de plus l’urgence d’une refonte profonde de la gouvernance militaire. Sans une véritable prise en compte des besoins élémentaires des soldats, c’est toute l’architecture sécuritaire centrafricaine qui risque de s’effondrer. Mais en attendant, les FACA en colère.
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