Bangui (République centrafricaine) – Dans un courrier parvenu à la rédaction du CNC jeudi, les Étudiants centrafricains venus au Maroc dans le cadre de la formation professionnelle de l’Office de la formation professionnelle et promotion du travail (OFPPT) pour l’année académique 2020 – 2021 parlent des difficultés dans lesquelles ils pataugent depuis 2021 suite à la suspension de leur bourse complémentaire par les autorités centrafricaines.
Rédigé par Anselme Mbata
Publié par Corbeaunews Centrafrique (CNC), le vendredi 25 novembre 2022
D’après ces étudiants centrafricains au Maroc, la bourse que le Royaume du Maroc leur verse chaque mois ne suffit pas à couvrir tous les frais inhérents à leurs études et à leur vie à l’extérieur au Maroc.
À en croire leurs propos, la bourse versée par le Royaume du Maroc n’est qu’une bourse d’entretien et ne concerne pas les frais d’hébergement et d’études qui doivent être complétées par leur pays d’origine. Mais depuis plus d’un an, les autorités centrafricaines n’ont pas pensé à verser leur bourse comme prévu dans l’accord qui leur a permis de venir étudier au Royaume du Maroc.
Contactés par CNC, ces étudiants centrafricains au Maroc ont estimé qu’il ne fait aucun doute, c’est le directeur général des bourses et stages, monsieur Ngana qui leur aurait fait ce sale coup. En plus de bloquer le versement de leur bourse, ce directeur général de bourses et stages empêche également le remboursement de leurs titres de transport, car nombreux d’entre eux avaient payé leur billet d’avion avec l’appui de leurs parents. C’est justement le remboursement de ces frais de transport à leurs parents que le directeur général des bourses leur complique les choses. Il aurait fait cela parce qu’avant leur départ pour le Maroc, ils avaient dénoncé publiquement dans les médias les manœuvres discriminatoire du DG qui avait tenté de modifier les noms des boursiers retenus pour n’inclure que ses parents.
Pour l’heure, la situation est devenue insupportable pour la majorité d’entre eux dont les parents n’ont pas de quoi leur venir en aide. Ces enfants qui ont le sentiment d’être abandonnés par leur propre pays en appellent au Président de la République, monsieur Faustin Archange Touadera, au gouvernement centrafricain et à la société civile.
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