Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Le Secrétariat général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), le tchadien Ahmad Allam-Mi, dans une mise au point publiée lundi à Libreville, suite à la contestation de la classe politique centrafricaine, a annoncé que le forum inter centrafricain prévu à Brazzaville du 21 au 23 juillet prochain « a pour objectif de faire taire les armes et d’ouvrir la voie à un dialogue politique inclusif entre Centrafricains ».
« Le Forum de Brazzaville, étape cruciale du processus de la réconciliation nationale en Centrafrique, a pour objectif de faire taire les armes et d’ouvrir la voie à un dialogue politique inclusif entre Centrafricains », a précisé le secrétaire général de la CEEAC dans cette mise au point.
« La médiation internationale, dans son rôle d’accompagnement, assistera les Centrafricains dans un premier temps à convenir à Brazzaville d’un accord de cessation de toutes formes d’hostilité et de gestion consensuelle de la transition et, dans un deuxième temps, à poursuivre à Bangui le dialogue politique inclusif en vue de la conclusion d’un accord politique pour un règlement globale et durable du conflit inter-centrafricain », martèle le texte.
« Cette médiation internationale n’a donc pas pour ambition de se substituer au Peuple centrafricain ou de lui imposer une quelconque volonté, mais bien de l’accompagner vers une sortie de crise durable et consensuelle », ajoute le secrétaire général de la CEEAC en sa qualité de rapporteur de la médiation internationale.
Le forum de Brazzaville s’inscrit « en droite ligne des conclusions de la concertation des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC tenue le 27 juin 2014 à Malabo en Guinée Equatoriale et des conclusions de la 5ème Réunion du Groupe International de Contact pour la RCA tenue le 7 juillet 2014 à Addis-Abeba en Ethiopie », rappelle la CEEAC qui se dit « surprise » par les spéculations faites autour de ce forum sur la réconciliation entre Centrafricains.
Brazzaville, la capitale du Congo recevra, du 21 au 23 juillet prochain un forum inter-centrafricain pour amorcer une “réconciliation nationale” entre les fils de ce pays qui se déchirent malgré un fort soutient de la communauté internationale.
Plusieurs partis politiques et des organisations de la société civile centrafricaine boudent cette rencontre qu’ils qualifient de « déportation » et souhaitent qu’elle se tienne à Bangui, la capitale de leur pays.
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