L’Eglise Catholique de Centrafrique chassée du circuit financier international à cause des forces occultes
Bangui, 10 novembre 2023 (CNC) – Les nouvelles tombent fraîches comme une pomme. Les instances internationales qui veillent sur la circulation des capitaux dans le monde suspectent la gestion des millions de fonds qui arrivent en République Centrafricaine sous forme de dons et legs. Tout compte fait, la procure interdiocésaine et les procures diocésaines sont réduites désormais à de simples tontines du quartier à cause des comportements crapuleux des instances supérieures de l’Eglise Catholique de Centrafrique sous la Très Haute Impulsion du Cardinal Dieudonné Nzapalainga.
S’il y a une chose dont on ne saurait discuter, c’est que l’Eglise Catholique dans le monde continue de vivre des fonds et legs reçus des fidèles mais surtout des associations caritatives chrétiennes voire des lobbies. Ce sont ces fonds qui assurent dans la plupart de cas, le fonctionnement d’un plus grand nombre d’églises catholiques dans les pays pauvres notamment celle de la République Centrafricaine qui ne produisent pas mais qui attendent beaucoup de l’extérieur.
Malheureusement, la gestion financière de l’église catholique de Centrafrique est dans la tempête depuis 2015. Pour incivisme administratif, la Banque de Monaco a choisi de se séparer d’elle, après trois relances consécutives. Les directives de Monaco étaient que les diocèses centrafricains augmentent le Capital de la Procure interdiocésaine pour qu’elle soit éligible dans la catégorie des celles du reste de la planète, et les fonds domiciliés à Monaco sont des D.A.T. Ils auraient dû produire des intérêts. Mais la Conférence Episcopale centrafricaine que dirigeait Mgr Dieudonné Nzapalainga était incapable de rendre disponible la somme d’Un Million Cent Cinquante Mille (1.150.000) Euros, montant très insignifiant pour une église catholique locale qui se respecte.
Une deuxième fois, c’est la Banque des Postes qui a décidé de se séparer de l’église catholique de Centrafrique. A cause des évènements militaro-politiques de 2013, la République Centrafricaine avait été placée sous embargo. Cela ne concerne pas seulement les armes, les finances n’étaient pas non plus épargnées. Toutes les instances financières internationales devraient veiller au strict respect de cet embargo. C’est ainsi que prise de peur, la Banque de la Poste a décidé de se séparer de l’église Catholique de Centrafrique pour des soupçons des transactions douteuses avaient été constatés durant cette période. Curieux, le Cardinal Dieudoné Nzapalainga n’avait pas daigné protester contre cette décision alors que des possibilités de recours étaient ouvertes.
NDRL…
Avec les crises internationales qui secouent le monde, de plus en plus les aides des églises des pays développés envers celles des pays pauvres vont s’amenuiser. Les mannes dont bénéficient l’église catholique de Centrafrique risquent de tarir définitivement. Au lieu de continuer à tendre la main de mendiant, les évêques centrafricains responsables de la Conférence Episcopale que sont Mgr Nongo Aziagba de Bossangoa, Mgr Richard Appora de Bambari et Cardinal Dieudonné Nzapalainga de l’archidiocèse de Bangui devraient apprendre à faire fructifier les quelques rares fonds qui sont encore envoyés pour les œuvres missionnaires en Centrafrique. Triste est de savoir qu’ils ont systématiquement, dès les premiers jours, décidé de piller les diocèses dont ils ont hérité. Tout a été siphonné à l’étranger et il ne reste plus rien pour se mettre sur les dents. Comme il n’y a plus rien dans le grenier, les pauvres chrétiens qui vivent en deçà de 500 dollars, doivent servir de vache à lait. Mais que prêchent-ils exactement à propos de l’Evangile des « talents » ?
Par Gisèle MOLOMA
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