Le spectacle procès rigolo des deux franco-algériens au tribunal : les avocats morts de rire face à la justice en délire
Le procès rigolo : un simulacre de justice qui déshonore la RCA
Le mercredi 24 juillet, une parodie de justice qui restera dans les annales de l’infamie judiciaire centrafricaine s’est déroulée au tribunal de grande instance de Bangui. Samir Antonio Osmani et Haçade Bensalem, deux hommes d’affaires franco-algériens victimes d’un braquage spectaculaire, se sont retrouvés sur le banc des accusés pour une prétendue “tentative de coup d’État”.
Le procès rigolo : Une accusation fantaisiste pour masquer un crime d’État.
L’accusation de tentative de coup d’État, sortie de nulle part, ne sert qu’à dissimuler la vérité : Osmani et Bensalem sont les victimes d’un braquage orchestré au plus haut niveau de l’État, avec la complicité de Wagner. Cette accusation, relevant normalement de la cour criminelle, est pourtant jugée en correctionnelle, bafouant toutes les règles de procédure.
Le procureur, dans un spectacle grotesque, a requis une peine de 5 ans de prison ferme. Cette mise en scène judiciaire n’a qu’un seul but : donner un semblant de légalité à la libération promise par le président Touadéra lui-même.
La vérité derrière le “braquage du siècle”
Le 10 juin dernier, sous couvert d’une perquisition, le domicile d’Osmani et Bensalem dans le 7e arrondissement de Bangui a été le théâtre d’un braquage d’une ampleur sans précédent. Le butin est colossal : 386 millions de francs CFA en diamants, 46 millions en espèces, des montres de luxe d’une valeur de 45 millions, ainsi que des équipements électroniques. Au total, près de 800 millions de francs CFA ont été dérobés.
Les véritables criminels : des officiers au service de Wagner.
L’opération a été menée par le commandant Yarkokpa de la garde présidentielle, accompagné d’éléments des FACA et de gendarmes. Les colonels Patassé et Walo, bien qu’absents des images, ont orchestré l’opération dans l’ombre. Wagner, la milice russe qui contrôle de fait le secteur des diamants et de l’or en RCA, est le véritable commanditaire de ce braquage d’État.
L’impunité totale des auteurs du crime.
Pendant qu’Osmani et Bensalem croupissent en prison, les auteurs du braquage jouissent d’une liberté totale. Le commandant Yarkokpa, les colonels Patassé et Walo, ainsi que les gendarmes et soldats impliqués, circulent librement dans Bangui, protégés par leur hiérarchie et le pouvoir en place.
Une justice expéditive pour satisfaire des promesses présidentielles.
La tenue de ce procès en correctionnelle, alors que l’accusation relève de la cour criminelle, n’est qu’un stratagème pour accélérer la procédure. Attendre la prochaine session criminelle, prévue dans plus de trois mois, serait trop long pour honorer la promesse de libération faite par Touadéra. Cette manipulation flagrante du système judiciaire expose le mépris total du pouvoir pour l’état de droit.
Un pays livré au pillage et à l’arbitraire.
Cette affaire révèle l’effondrement complet de l’État de droit en Centrafrique. Les forces censées protéger les citoyens se livrent au grand banditisme, la justice n’est qu’une farce, et le gouvernement obéit aux ordres d’une milice étrangère.
La Centrafrique de Touadéra s’enfonce chaque jour davantage dans l’illégalité et le chaos. Ce braquage d’État, suivi d’un procès bidon, n’est que le symptôme le plus visible d’un système corrompu jusqu’à la moelle, où le pillage des ressources nationales est érigé en politique officielle.
La délibération prévue pour le 30 juillet ne sera que la conclusion d’une farce judiciaire qui déshonore la nation centrafricaine. Sans un sursaut d’intégrité et de patriotisme, c’est l’avenir même du pays qui est en péril.
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