Le ministre conseiller Pascal Binda Koyagbelé, cerveau du braquage des Franco-Algériens
Par la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique.
La vérité commence petit à petit à éclater enfin sur le braquage des deux Franco-Algériens survenu le 9 juin 2024 dans le septième arrondissement à Bangui. Notre enquête démontre que le ministre conseiller à la présidence chargé des grands travaux, monsieur Pascal Binda Koyagbelé a manœuvré de bout en bout dans l’ombre pour organiser cette opération criminelle qui a rapporté près de 800 millions de francs CFA.
La machination de Pascal Binda Koyagbelé
Tout commence par une information qui parvient aux oreilles du ministre conseiller Pascal Binda Koyagbelé : les deux Franco-Algériens, Osmani et Bensalem, négocient avec le ministère des Mines l’acquisition d’une machine de taillerie de diamants d’une valeur d’un million de dollars. Pascal Binda Koyagbelé, croyant que l’équipement est déjà livré, monte alors une opération pour s’en emparer.
Il active ses réseaux et contacte le chef des Wagner, y compris le directeur général de la garde présidentielle pour monter un coup. Le plan est simple : une prétendue perquisition qui servira de couverture à un braquage en règle. Ainsi, le directeur de la garde présidentielle mobilise ses hommes, à la tête le commandant Yarkokpa ainsi que d’autres éléments braqueurs de la garde présidentielle.
L’exécution et le partage du butin
Le 9 juin, les hommes du commandant Yarkokpa investissent le domicile des Franco-Algériens dans le 7e arrondissement. Ne trouvant pas la machine convoitée, qui n’avait pas encore été livrée, ils raflent tout ce qu’ils peuvent : diamants, or, équipements divers. Le butin est estimé à 800 millions de francs CFA.
Le partage s’organise selon une hiérarchie bien établie : Pascal Binda Koyagbelé prend sa part, le directeur général de la garde présidentielle récupère la sinnesienne, le commandant Yarkokpa lui aussi, le colonel Patassé ainsi que le procureur également ont eu leur part, et les mercenaires Wagner ne sont pas oubliés. Les victimes sont incarcérées à la section de recherche et d’investigation de la gendarmerie, puis à la prison du camp de Roux, avant d’être relâchées et de quitter le pays pour Dubaï.
Le double jeu de Pascal Binda Koyagbelé
Par ailleurs, Pascal Binda Koyagbelé change de stratégie. Il annonce désormais la création d’une société de taillerie de diamants en partenariat avec un autre Franco-Algérien basé à Londres. Une manœuvre qui rappelle ses escroqueries passées, notamment celle des 100 millions de francs CFA soutiré à une femme d’affaires centrafricaine il y a quinze ans, sous prétexte de créer une imprimerie.
Un escroc multirécidiviste aux commandes
Le parcours de Pascal Binda Koyagbelé est jalonné d’escroqueries similaires. Sa nomination comme ministre conseiller n’a fait que lui donner plus de moyens pour ses activités frauduleuses. L’affaire du braquage des Franco-Algériens n’est que le dernier exemple en date de ses méthodes.
Les ramifications de l’affaire
Cette affaire s’inscrit dans un contexte plus large de prédation des ressources minières centrafricaines. Elle intervient au moment où le gouvernement tente de restructurer le secteur avec la création de nouvelles entités comme la Geminca et l’arrivée d’investisseurs étrangers.
L’impunité dont bénéficie Pascal Binda Koyagbelé pose question. Comment un ministre conseiller peut-il continuer à exercer ses fonctions après avoir organisé un braquage ? La réponse tient sans doute aux protections dont il bénéficie et aux nombreux complices qu’il a eu au sein de l’appareil d’État.
Les victimes ont quitté le pays, mais l’affaire continue de faire des vagues à Bangui. Les 800 millions de francs CFA volés circulent désormais dans les réseaux opaques du pouvoir, pendant que Pascal Binda Koyagbelé vol à bord du jet privé.
Cette affaire démontre une fois de plus comment les ressources du pays sont pillées par ceux-là mêmes qui devraient les protéger. Elle illustre également la capacité de Koyakbalé à recycler ses activités criminelles sous couvert de projets économiques légitimes, une tactique qui lui a toujours réussi jusqu’à présent.
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