vendredi, novembre 15, 2024
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Le gouverneur de Bazoubangui, Éric Sorongopé,  en spectacle contre les taxis-motos

Le gouverneur de Bazoubangui, Éric Sorongopé,  en spectacle contre les taxis-motos

 

Portrait d'Eric Sorongopé, gouverneur de Bazoubangui, assis à son bureau, portant une chemise traditionnelle bleue et blanche, illustrant l'article sur Le gouverneur de Bazoubangui, Éric Sorongopé, en spectacle contre les taxis-motos
Eric Sorongopé, gouverneur de Bazoubangui

 

Bangui, CNC. Le gouverneur de Bazoubangui, Éric Sorongopé, a organisé jeudi dernier une réunion médiatique sur la sécurité routière. Derrière cette mise en scène se cache une méconnaissance criante de la réalité du terrain et une incapacité à agir efficacement.

 

Un bilan catastrophique mais prévisible.

 

Le gouverneur brosse un portrait apocalyptique de la circulation à Bangui : “Il y a un désordre dans la circulation routière qui a pour conséquence des situations graves au niveau des familles par le décès, le traumatisme, les infirmités, les invalidités”. Cette réalité, les Banguissois la vivent et la dénoncent depuis des années. L’intervention tardive des autorités ne fait que souligner leur immobilisme face à ce fléau persistant.

 

Des accusations sans fondement.

 

Éric Sorongopé accuse sans détour les militaires propriétaires de taxis-motos : “Il y a des propriétaires de moto, et je vous le dis avec fermeté, surtout des hommes en tenue de ce que j’ai retenu, qui achètent des motos, qui les confient à des jeunes qui n’ont jamais appris à conduire ou qui apprennent à conduire, parfois des mineurs, parfois ces gens se droguent et qui font des accidents.”

 

Ces déclarations semblent relever davantage de la rumeur et de les on-dit que d’une enquête officielle. Le gouverneur n’apporte aucune donnée chiffrée ni preuve concrète pour appuyer ses dires.

 

Une méconnaissance du terrain.

 

Le gouverneur affirme : “Lorsque vous arrêtez ces motos, les hommes en tenues menacent”. Cette assertion démontre une méconnaissance totale du quotidien des forces de l’ordre. Les policiers de Bangui, aguerris à ces situations, ne cèdent pas aux intimidations. Un ancien chauffeur de taxi-moto témoigne : “Les policiers ne lâchent jamais une moto saisie, même sous la menace. C’est leur gagne-pain, ils ne vont pas abandonner une source de revenus.”

 

Un coup d’épée dans l’eau

 

Cette réunion apparaît comme une tentative désespérée du gouverneur de montrer qu’il agit, alors que son bilan reste désespérément vide. Un observateur politique local commente : “Sorongopé ne sait pas exactement ce qu’il doit faire. Il se contente de faire des coups spectaculaires, médiatiques. Parler du taxi-moto, des enfants, des accidents… mais sans aucune action concrète derrière.”

 

La réunion du gouverneur, loin d’apporter des solutions, ne fait que mettre en lumière l’incompétence des autorités locales à gérer la circulation dans Bangui. Les Banguissois attendent des actes concrets, pas des discours creux et des accusations infondées.

 

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