Bangui, CNC. L’arrivée annoncée en fanfare de la société de sécurité privée américaine Bancroft Global en RCA s’est terminée en eau de boudin. Cet échec cuisant dévoile l’emprise tentaculaire du groupe Wagner dans le pays et l’impuissance des autorités centrafricaines face au groupe du mercenariat russe.
Bancroft en RCA : une opération torpillée dès le départ.
Malgré les déclarations enthousiastes de monsieur Albert Yaloké Mokpeme, porte-parole de la présidence centrafricaine sur la venue de Bancroft en RCA pour former les forces de sécurité, le projet a rapidement capoté. Wagner, qui a infiltré tous les secteurs clés du pays, a mis en place une stratégie implacable pour barrer la route aux Américains.
Des méthodes d’intimidation redoutables pour barrer la route à Bancroft en RCA.
Le groupe paramilitaire criminel russe a déployé tout un arsenal de moyens de pression :
– Orchestration de manifestations hostiles, jusque devant l’ambassade américaine
– Arrestation du représentant de Bancroft à Bangui
– Menaces à peine voilées envers les ministres et l’entourage du président Baba Kongoboro
Ces manœuvres ont instauré un climat de terreur, étouffant dans l’œuf toute velléité de soutien au projet Bancroft. Le refoulement à l’aéroport d’experts américains, forcés de repartir sans même avoir pu fouler le sol centrafricain, témoigne de l’ampleur de la débâcle.
La communauté internationale réduite au silence.
Face à cette démonstration de force, les puissances occidentales se sont avérées impuissantes. Les États-Unis, accaparés par leurs enjeux électoraux, restent en retrait. La France de Macron, fragilisée sur le plan intérieur, se contente désormais d’une politique de courbette envers le régime Touadéra.
Un président centrafricain gonflé à bloc.
Exalté par ce qu’il perçoit comme une victoire sur les influences occidentales, le président Touadéra adopte une posture de plus en plus belliqueuse envers la France. « Je vais faire mal avec la France », a-il clamé, savourant l’humiliation infligée à l’ancienne puissance coloniale.
Wagner : carte blanche pour sévir.
Pendant ce temps, les mercenaires russes poursuivent leurs exactions sans entrave. La MINUSCA, mission de l’ONU censée protéger les civils, reste muette face aux atrocités commises. « Personne n’ose élever la voix, pas même la communauté internationale à travers la MINUSCA », constate avec amertume un observateur centrafricain.
La situation en République centrafricaine semble dans l’impasse. Seule une révolte du peuple centrafricain pourrait renverser la vapeur, mais la population, terrorisée, n’ose plus broncher. En attendant, Wagner renforce jour après jour son emprise sur le pays, transformant la République centrafricaine en véritable pauvre colonie russe. Et l’affaire de Bancroft en RCA, oublier cela.
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