Par APA – 04/06/2014
L’Union des producteurs de coton centrafricain (UPCC) tient depuis mardi à Bangui une assemblée générale
L’Union des producteurs de coton centrafricain (UPCC) tient depuis mardi à Bangui une assemblée générale durant laquelle il est principalement question de la relance des activités agricoles en général plus particulièrement celle de la filière coton.
Par ailleurs, les coton culteurs réfléchissent sur des pistes de solutions aptes à leur permettre d’apurer des arriérés de dettes, de recadrer la gestion des sociétés cotonnières et l’appui à la filière cotonnière.
Le coton est cultivé en Centrafrique dans les préfectures de la Kémo, l’Ouahm, l’Ouahm-Pedné, la Ouaka et la Nana-Gribizi.
Selon une source fiable de l’UPCC, la filière coton a connu ces dernières années toutes sortes de difficultés dues aux crises militaro-politiques récurrentes. ”Outre les assassinats dirigés contre les coton culteurs, plus de 400 unités de traction animales, des stocks d’engrais et insecticides, des appareils de traitement ont été détruits ou emportés”, a confié à APA un des membres de l’UPCC.
Pour sa part, le président de l’union, Francis Monga, a toutefois déclaré à l’ouverture des travaux : ”nous pouvons affirmer sans ambages que cette crise est derrière nous et que nous voulons espérer un avenir meilleur en prenant ses conséquences comme moyens pour nous de mieux nous organiser à reprendre nos activités de productions cotonnière et vivrière”.
Toutefois, il a profité de l’occasion pour dénoncer le prix de la fibre fixé pour une période de 10 ans sollicitant du gouvernement que ‘’le prix soit fixé annuellement en tenant compte de l’évolution du coût au marché mondial”.
Tout en déplorant l’insuffisance de la production cotonnière en RCA par rapport aux autres pays membres de l’Association des Producteurs de Coton Africain (APROCA), Monga a souligné : ‘’nous attendons que les conditions soient réunies pour que nos extériorisions nos capacités de productivité. En attendant que le gouvernement fasse son travail, nous de notre coté nous assumons nos responsabilités pour accompagner la politique définie par le gouvernement”.