L’affaire Patrick Albert DJOKA : Une mission secrète qui ébranle la diaspora centrafricaine au Cameroun
Bangui, 20 novembre 2023 (CNC) – Depuis une semaine, la communauté centrafricaine vivant au Cameroun est en émoi à la suite de révélations choquantes concernant Patrick Albert DJOKA, un ancien séminariste catholique de Yaoundé, recruté par les services secrets centrafricains. Selon des sources indépendantes, DJOKA aurait été dépêché en mission commandée avec pour objectif de faire taire les critiques du régime de Bangui, dirigé par le Président putschiste Faustin Archange Touadera . Cette affaire suscite de vives inquiétudes et soulève des questions sur la sécurité des citoyens centrafricains vivant au Cameroun.
Patrick Albert DJOKA, un fervent partisan du Président putschiste Touadera, aurait été repéré par de nombreux Centrafricains résidant au Cameroun. Les informations qui circulent indiquent que sa mission serait de réduire au silence les détracteurs du régime de Bangui, qui sont nombreux dans ce pays voisin. Parmi les noms qui circulent abondamment sur les réseaux sociaux, celui de madame Patricia KOPOGO, surnommée Ketté Ndongo, est en première ligne.
Madame Patricia KOPOGO est une farouche opposante au régime de Bangui. Chaque jour, matin et soir, elle publie des messages vocaux dénonçant la mauvaise gestion de Faustin Archange Touadera et de son clan, ainsi que leurs liens avec les mercenaires du groupe Wagner. Surnommée “Ketté Ndongo” par les internautes, elle est inflexible dans sa critique envers le régime de Bangui, en particulier envers Faustin Archange Touadera et ses alliés du groupe Wagner. Selon les informations qui circulent, le régime aurait envisagé de faire taire cette voix dissidente, mais elle ne serait pas la seule personne ciblée.
D’autres compatriotes centrafricains vivant au Cameroun, tels que le pasteur Ngouyombo, seraient également dans la ligne de mire du régime de Bangui. Depuis le retour de l’agent secret centrafricain Patrick Albert DJOKA au Cameroun, son passage à Garoua-Boulaï a été signalé en premier lieu, puis à Yaoundé par la suite. Sa mission macabre aurait été dévoilée sur les réseaux sociaux, suscitant l’indignation et l’inquiétude au sein de la communauté centrafricaine.
Les autorités camerounaises sont désormais informées de cette affaire, et des mesures de surveillance ont été mises en place pour assurer la sécurité des personnes potentiellement visées. L’affaire reste à suivre de près, car elle soulève de nombreuses questions sur la sécurité des dissidents et des critiques du régime de Bangui vivant à l’étranger, ainsi que sur les actions des services secrets centrafricains à l’étranger.
Par Gisèle MOLOMA
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