L’Administration Touadéra: Un Palais de Papier Peuplé de Fautes
Bangui, 17 janvier 2024 (CNC) – Dans le labyrinthe bureaucratique de la République centrafricaine, un fléau insidieux s’est installé : l’accumulation de fautes graves dans les documents officiels signés par le président putschiste Faustin-Archange Touadéra. Ces erreurs, qui vont bien au-delà de la simple coquille typographique, témoignent d’un déclin dans la rigueur et la précision attendues au plus haut niveau de l’État.
Les textes de loi, décrets et autres directives présidentielles sont constellés de fautes d’orthographe et d’anachronismes datant d’une décennie, minant l’autorité de l’administration et jetant une ombre sur la gouvernance de Touadéra. Ces bévues ne sont pas de simples distractions ; elles sont le symptôme d’une maladie bureaucratique qui menace l’intégrité du gouvernement et sa capacité à servir le peuple centrafricain avec compétence.
Ces fautes, qui peuvent sembler anodines à première vue, sont en réalité le reflet d’une négligence qui soulève des questions préoccupantes sur la rigueur et l’efficacité de l’administration actuelle. Comment des erreurs aussi flagrantes peuvent-elles échapper au contrôle des multiples strates de vérification ? Quelle est la nature du suivi et de la validation des documents officiels au sommet de l’État ?
Au-delà de la critique aisée et de l’ironie que l’on pourrait tirer de ces bévues temporelles, il y a une conséquence plus sombre : la crédibilité et l’autorité de l’État sont ébranlées. Chaque document mal daté est un coup porté à la confiance des citoyens et un frein potentiel au développement, à l’investissement et à la coopération internationale. Un décret mal formulé peut entraîner des conséquences juridiques et administratives inattendues, créant un labyrinthe bureaucratique pour les initiatives publiques et privées.
L’erreur est humaine, certes, mais la répétition de telles fautes trahit un défaut de gouvernance et une déconnexion avec les standards administratifs requis pour un pays en quête de stabilité et de progrès. Le président Touadéra, en sa qualité de garant de l’autorité de l’État, se doit de rectifier le tir. La réforme passe par une réévaluation complète des processus de rédaction, de vérification et de validation au sein des différentes institutions gouvernementales.
Il est temps de s’interroger : cette administration est-elle capable de naviguer dans le présent ou est-elle perdue dans les méandres d’un passé révolu ? La République centrafricaine mérite une gouvernance précise et attentive, à la hauteur des défis actuels et futurs. Les citoyens, les observateurs et les partenaires internationaux attendent avec impatience un changement de cap, une administration qui respecte non seulement les dates mais aussi la dignité de ses engagements. Les fautes d’hier ne doivent pas hypothéquer l’avenir de la nation.
Par Alain Nzilo
Directeur de publications
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