La Mairie de Bangui : Architecte de la saleté urbaine.
La mairie de Bangui, sous le régime actuel de Touadera et le règne de Emile-Gros Raimond Nankombo , est devenue le symbole d’une gestion catastrophique sans pareille. Les rues sont envahies par les déchets, les infrastructures en ruine, et la saleté règne en maître comme une structure de décor de la ville. Incapable de financer même les projets les plus élémentaires, elle laisse la MINUSCA et d’autres partenaires internationaux prendre le relais.
Bangui, 02 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
La saleté envahit Bangui.
Bangui, la capitale de la République centrafricaine, jadis surnommée « Bangui la coquette », est aujourd’hui une ville envahie par la saleté. Les rues sont jonchées de déchets, et les services de collecte d’ordures sont pratiquement inexistants. Partout, des amas de détritus s’amoncellent, créant des conditions de vie déplorables pour les habitants. La mairie, pourtant responsable de l’hygiène publique, semble avoir abdiqué ses responsabilités, laissant les citoyens lutter seuls contre la prolifération des ordures.
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Les routes boueuses de Bangui.
Outre les déchets, la boue et l’état déplorable des routes ajoutent à la détresse des Banguissois. Pendant la saison des pluies, la ville se transforme en un véritable bourbier. Les routes non asphaltées deviennent impraticables, transformant chaque déplacement en parcours du combattant. Les rares routes asphaltées, c’est-à-dire, non revêtues de goudron, sont criblées de nids-de-poule, aggravant la situation. La mairie n’entreprend aucun effort sérieux pour améliorer les infrastructures routières, laissant les habitants se débrouiller dans des conditions indignes.
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Réhabilitation du rond-point des Nations-Unies.
Malgré ce tableau désastreux, la mairie de Bangui s’est récemment associée à la MINUSCA pour la réhabilitation du rond-point des Nations unies dans le deuxième arrondissement. Mercredi, les deux partis ont officiellement lancé le début des travaux, confiant l’exécution du projet à l’ONG Médecin d’Afrique.
Gaël Bénard, chef des services de l’urbanisation et de l’architecture à la mairie de Bangui, a annoncé que ce projet comprend trois grandes phases : la réhabilitation de la superstructure du monument, l’aménagement de la chaussée environnante, et l’amélioration des abords avec des espaces verts et un éclairage public. Cependant, cette initiative, bien que positive, met en lumière l’incapacité de la mairie à gérer seule ses projets d’embellissement urbain, dépendant largement de l’aide internationale.
Mairie de Bangui : Une gestion municipale défaillante.
Ce projet de réhabilitation, bien que nécessaire, ne suffit pas à masquer la gestion défaillante de la mairie de Bangui. La dépendance systématique à l’égard des partenaires internationaux pour financer et réaliser les projets municipaux témoigne de l’incapacité des autorités locales à assumer leurs responsabilités. Les Banguissois, quant à eux, continuent de vivre dans une ville sale et dégradée, où les rares efforts d’embellissement sont initiés par des entités externes.
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