La grande mascarade honteuse de la crise financière centrafricaine
Par la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique.
Des milliards pour Wagner, pas un franc pour le peuple. Chaque semaine, 400 millions de francs CFA partent dans les poches des mercenaires russes et rwandais, pendant que les fonctionnaires sont moins payés, les écoles manquent des tables-bancs, les routes délabrées. Le pouvoir centrafricain joue une dangereuse comédie de l’austérité face à la prétendue crise financière centrafricaine.
L’argument de la crise financière centrafricaine qui frappe le pays depuis plusieurs années ne tient pas la route. Comment expliquer qu’un seul voyage présidentiel en septembre aux États-Unis, en France et en Ouganda engloutisse près d’un milliard de francs CFA ? Les signes de l’opulence du pouvoir crèvent les yeux. Du jamais vu dans l’histoire du pays : le chef de l’État réside dans un immeuble de cinq étages avec ascenseur et finitions luxueuses. Le chef d’état-major accumule les biens immobiliers – pas moins de cinq immeubles à son actif. Les hauts dignitaires rivalisent d’ostentation, multipliant les constructions fastueuses aux quatre coins de la capitale.
Pendant ce temps, le gouvernement martèle son refrain de l’austérité face à la crise qui frappe le pays. Une rhétorique qui sert à justifier l’asphyxie progressive du peuple centrafricain. L’eau manque ? C’est la crise. L’électricité est coupée ? C’est la crise. Les prix flambent sur les marchés ? Encore la crise. Le carburant devient hors de prix ? Toujours la crise. De nouvelles taxes sur les transactions financières ? La crise, encore et toujours.
Cette prétendue situation d’urgence arrange bien les affaires du pouvoir. Elle permet d’abord de détourner l’attention des véritables priorités : le bien-être de la population, l’accès aux services essentiels, le développement des infrastructures. Elle offre ensuite un alibi parfait pour pressurer davantage les citoyens, tout en maintenant le train de vie fastueux des personnalités du régime.
Plus inquiétant dans cette histoire, cette fable de la crise financière centrafricaine sert d’appât pour la communauté internationale. Le pouvoir espère ainsi attirer de nouveaux financements, qui viendront sans doute alimenter le même système. Les centaines de millions versés chaque semaine aux forces étrangères témoignent des véritables priorités du régime : la protection du pouvoir.
La réalité est claire : la Centrafrique ne traverse pas une crise financière, mais une crise morale et politique. L’argent existe, mais il est capté par une élite qui s’enrichit pendant que le peuple s’appauvrit. Cette stratégie du mensonge permanent ne peut que mener le pays dans une impasse. Car pendant que les dirigeants prospèrent dans leurs palais de verre, la population s’enfonce chaque jour davantage dans la précarité.
Il est temps de dénoncer cette mascarade. La “crise” n’est qu’un rideau de fumée dissimulant mal l’accaparement des ressources nationales par quelques privilégiés. Le peuple centrafricain mérite mieux que ces contes à dormir debout. Il mérite la vérité sur la gestion de son argent, et surtout un usage de ces fonds au service du développement et non de l’enrichissement d’une minorité.
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