La galère des banguissois recommence : les riverains de l’Oubangui et de Mpoko fuient en masse à cause d’inondation….

La galère des banguissois recommence : les riverains de l’Oubangui et de Mpoko fuient en masse à cause d’inondation….

 

La ville de Bangui la coquette après chaque pluie a-linterieur-de-larticle-La-ville-de-Bangui-la-coquette-apres-chaque-pluie Bangui, capitale de la RCA, se retrouve à nouveau sous les eaux des inondations.
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Bangui, CNC. L’inaction complice du gouvernement centrafricain face aux inondations récurrentes à Bangui plonge dans l’inquiétude des milliers de vies. Alors que les eaux de l’Oubangui et de la Mpoko montent inexorablement, engloutissant maisons et infrastructures, les autorités brillent par leur absence.

 

La galère des banguissois : une catastrophe annoncée.

 

À Sapéké 2, dans le 2ème arrondissement de Bangui, la situation est alarmante. Hippolyte, un riverain, témoigne : “C’est depuis trois ans que nous subissons ces inondations. L’eau s’approche de ma maison et je sais que je dois partir. Donc, je m’apprête”. Cette déclaration souligne l’impuissance des habitants face à un phénomène devenu tristement prévisible de la galère des banguissois.

 

À Mpoko Bac, le tableau est tout aussi désolant. Natacha Gomore, sur le point d’évacuer, décrit : “Les maisons de mes voisins sont inondées. Je suis en train d’arranger mes bagages. D’ici peu, je vais aussi les suivre“. Ces déplacements forcés, qui se répètent année après année, témoignent de l’incapacité chronique du gouvernement à mettre en place des solutions durables pour faire face à cette galère des banguissois.

 

La galère des banguissois : Infrastructures submergées, vies bouleversées.

 

La montée des eaux ne se contente pas de chasser les habitants de leurs foyers. Elle paralyse également les infrastructures vitales. À Bimbo, le pont permettant aux résidents de circuler est submergé. Jobet Zaho, un habitant impliqué dans sa construction, lance un appel désespéré : “Maintenant que le pont est inondé, nous demandons au gouvernement de penser à sa reconstruction pour atténuer cette galère des banguissois  “. Une requête qui risque fort de rester lettre morte, au vu de l’inertie gouvernementale face à cette galère des banguissois.

 

L’économie locale n’est pas épargnée. Jean-Pierre Mandaba, délégué des extracteurs de sable à Poko, déplore : “Nous avons de sérieux problèmes, l’eau a dépassé le niveau à partir duquel les enfants peuvent plonger. Après un ou deux tours, ils ont mal aux oreilles, ils s’en coulent dans les narines, ils ne peuvent pas continuer de travailler“. Ces travailleurs, déjà précaires, voient leur gagne-pain menacé par les inondations, sans aucune perspective d’aide gouvernementale.

 

Un gouvernement aux abonnés absents de la galère des banguissois.

 

Face à cette situation critique, le silence assourdissant des autorités est révoltant. Roger Magugbanoko, chef du quartier Orkide, tente de rationaliser : “Cette montée des eaux est un problème mondial. La partie aux autorités de Bangui de sillonner certains quartiers, de constater les dégâts et de s’y trouver des solutions“. Une déclaration qui souligne l’attentisme coupable du gouvernement.

 

Pourtant, les signes avant-coureurs étaient là. Les inondations sont un phénomène récurrent à Bangui, frappant les mêmes quartiers année après année. L’absence de plan d’action concret pour prévenir ces catastrophes ou en atténuer les effets démontre un mépris flagrant pour la sécurité et le bien-être des citoyens.

 

Les riverains, livrés à eux-mêmes, n’ont d’autre choix que de fuir, abandonnant leurs biens et leurs moyens de subsistance. Pendant ce temps, le gouvernement reste muet, incapable de proposer ne serait-ce qu’un plan d’évacuation ou des abris temporaires pour les sinistrés.

 

Cette inaction chronique face aux inondations n’est qu’un symptôme parmi d’autres de la défaillance générale de l’État centrafricain. Incapable d’assurer la sécurité la plus élémentaire de ses citoyens, le gouvernement démontre une fois de plus son incompétence et son indifférence envers les souffrances de la population.

 

Alors que l’eau continue de monter, emportant avec elle les espoirs et les biens des Banguissois, une question s’impose : combien de temps encore le peuple centrafricain devra-t-il subir l’inertie criminelle de ses dirigeants ?

 

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