La dictature s’installe à l’ACABEF : un directeur Exécutif par intérim refuse de céder son fauteuil
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Le chaos règne à l’ACABEF depuis plusieurs mois. Le directeur exécutif par intérim, monsieur Guere koulet Yvon, refuse de céder sa place. Deux assemblées générales ont tourné au fiasco : la première à cause de jeunes qui ont détruit les locaux, la seconde bloquée par une décision du ministre. Les familles qui dépendent de l’association en paient le prix.
L’histoire commence avec la disparition du précédent directeur Exécutif. Pour assurer la continuité des services, l’ancien directeur administratif et financier, monsieur Guere koulet Yvon est désigné comme intérimaire. Une solution temporaire qui s’est transformée en bras de fer inquiétant pour l’avenir de l’association.
Le conseil d’administration, dans le respect des statuts de l’organisation, convoque une assemblée générale pour élire un nouveau directeur Exécutif. Une démarche normale qui prend rapidement une tournure spectaculaire. Le directeur exécutif par intérim, Guere koulet Yvon, refuse catégoriquement cette initiative, déclarant qu’il doit être automatiquement confirmé à ce poste sans passer par un vote.
Devant cette position autoritaire de monsieur Guere koulet Yvon, le conseil d’administration maintient sa décision d’organiser les élections. Une première tentative d’assemblée générale au siège de l’ACABEF dans le 8e arrondissement tourne au chaos. Des jeunes, manifestement payés par le directeur intérimaire, vandalisent les locaux et empêchent la tenue de la réunion.
Non découragé, le conseil programme une nouvelle assemblée dans la salle de conférence de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) à Lakouanga. Cette fois, c’est le ministre de l’Administration du territoire qui est entré dans la danse. Il a sorti un communiqué tout droit de son chapeau pour bloquer la réunion. Les langues se sont déliées : le directeur Exécutif intérimaire aurait des amis haut placés.
Cette crise dépasse le simple cadre d’une querelle administrative. Elle symbolise un mal profond qui ronge les institutions centrafricaines : le non-respect des procédures administratives. L’ACABEF, organisation présente dans plusieurs pays africains, voit son fonctionnement paralysé par l’autoritarisme d’un seul homme.
Les conséquences de cette situation sont graves. Les familles centrafricaines, qui comptent sur les services de l’ACABEF, se retrouvent otages de ce conflit de pouvoir. Les programmes de bien-être familial sont menacés, alors que les besoins de la population sont immenses.
Cette crise pose également la question du respect des institutions en République Centrafricaine. Comment une association peut-elle fonctionner normalement quand ses propres règles de gouvernance sont bafouées ? Quand un individu peut s’imposer par la force et la manipulation, avec apparemment le soutien tacite des autorités ?
L’avenir de l’ACABEF est aujourd’hui incertain. Si cette situation perdure, c’est non seulement la crédibilité de l’association qui est en jeu, mais aussi la confiance des partenaires internationaux. Dans un pays où chaque structure de soutien aux populations est précieuse, cette crise représente un danger réel pour le tissu social centrafricain.
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