La Dérive des Jeunes à Nola : Quand l’Enfance Perdue Défie l’Avenir
À Nola, la ville phare de la préfecture de la Sanga Mbaéré, une ombre grandissante obscurcit l’avenir de la jeunesse : la montée en flèche de la délinquance juvénile et l’exploitation des enfants dans des activités illicites.
Dans les rues de la ville Nola, chef-lieu de la préfecture de la Sanga Mbaéré, un sombre phénomène gangrène l’innocence des jeunes. La délinquance juvénile et l’exploitation des enfants dans des activités peu recommandables prennent un essor inquiétant, semant le trouble dans le cœur de cette paisible localité.
Des Enfants Livrés à Eux-mêmes :
Il est difficile de ne pas remarquer la présence croissante de jeunes, souvent en âge d’être à l’école, errant dans les quartiers de Sanga, Tanga 1, et
Batali. Au lieu de livres et de cahiers, ils tiennent entre leurs mains des cartes et des dés, s’adonnant à des jeux d’argent tels que La Carte, Ficelle
Elastique et Ludo. Une scène déconcertante, témoignant d’une perte de repères alarmante au sein de la jeunesse locale.
Le Cri d’Alarme des Figures de la Communauté :
Pasteur Albert Gwandi, du temple Béoko, exprime avec véhémence sa préoccupation face à cette dérive. Il souligne le déclin moral de la ville, transformée en un repaire de débauche où les enfants échappent au contrôle de leurs parents. La question brûlante demeure : où sont passés les fondements moraux qui jadis régissaient ces terres ?
Pasteur Albert Gwandi du temple Béoko : « On ne respecte plus les parcelles de Dieu, l’endroit où c’est un milieu très exceptionnel qui devait vraiment bénéficier de respect des gens. Mais on voit que ce milieu est transformé à un milieu de banditisme où les gens jouent aux cartes et n’importe quoi. Et ils s’échappent au contrôle de leur parent. Il m’a pris la question si ces mineurs, en quittant la maison, est-ce que leurs parents se sentaient au moins à savoir là où ils sont ? »
Bonaventure Guba, chef de quartier, en appelle à une action gouvernementale urgente pour endiguer ce fléau. Les autorités locales se sentent démunies face à cette montée en puissance de la délinquance juvénile, qui menace de détourner la jeunesse de son chemin vers un avenir meilleur.
Violation des Droits de l’Enfant :
La dérive des jeunes à Nola n’est pas seulement une menace pour la sécurité, mais aussi une violation flagrante des droits de l’enfant. Gérard Koulindiawa, président préfectoral des droits de l’enfant, rappelle avec force les obligations énoncées dans le Code de protection de l’enfant, soulignant l’impératif du respect envers les parents et l’engagement envers l’éducation.
Engagement des Autorités :
Face à cette crise croissante, le commissaire de police de Nola assure une réaction rapide pour lutter contre ce fléau. Cependant, la lutte contre la délinquance juvénile ne peut être menée qu’avec l’engagement de toute la société, des autorités locales aux parents en passant par les éducateurs.
Il est à noter que Nola ne peut plus tolérer le fardeau de la délinquance juvénile. Il est temps que les paroles se transforment en actions concrètes, que les promesses se traduisent en mesures efficaces. L’avenir de la jeunesse et la sécurité de la communauté en dépendent.
Gervais Poumouli
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