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La Banque mondiale s’inquiète, le gouvernement s’en moque : les Centrafricains redoutent de ce nouveau rapport

La Banque mondiale s’inquiète, le gouvernement s’en moque : les Centrafricains redoutent de ce nouveau rapport

 

La Banque mondiale s'inquiète, le gouvernement s'en moque : les Centrafricains redoutent de ce nouveau rapport
Distribution de Savon et Pagnes par le putschiste de Bangui Faustin Archange Touadera, Symboles d’un Leadership Defaillant

 

Par la rédaction de Corbeau News-Centrafrique.

Pendant que nos enfants dorment le ventre vide, voilà qu’un nouveau rapport de la banque mondiale tombe sur les bureaux climatisés du gouvernement. L’institution de Bretton Wood annonce la couleur : dans nos villages, la misère va encore frapper dans les prochaines années. Et que fait notre gouvernement ? Il regarde ailleurs, tout en tendant la main pour quémander plus d’argent pour Wagner”.

 

L’argent coule, la misère reste et les centrafricains payent le prix

 

Le rapport de la Banque mondiale ne fait pas dans la dentelle : notre pays file tout droit vers la catastrophe si rien ne change. D’ici 2050, c’est 6% de pauvres centrafricains  en plus dans nos campagnes et 3% dans nos villes. Le PIB, lui, pourrait chuter de 8%. Derrière ces chiffres, ce sont des familles qui ne mangent pas à leur faim, des enfants qui ne vont plus à l’école, des centrafricains malades qui meurent faute de soins.

 

Nos dirigeants excellent dans l’art de tendre la main aux bailleurs de fonds tout en fermant les yeux sur la souffrance du peuple. Dans les quartiers de Bangui comme dans les villages, c’est le même constat : les promesses s’envolent, mais la misère reste. Les routes sont défoncées, les hôpitaux manquent de tout, et l’eau potable devient un luxe.

 

Le grand théâtre de la mendicité nationale, avec Touadera comme chef d’œuvre

 

La Banque mondiale propose des solutions concrètes : construire des infrastructures qui tiennent la route, développer l’énergie solaire pour éclairer nos maisons, former nos jeunes aux défis du climat, et mieux gérer nos richesses naturelles. Mais au lieu de retrousser leurs manches, nos autorités préfèrent jouer la comédie devant les bailleurs de fonds.

 

Chaque nouveau rapport devient une occasion de pleurer misère des centrafricains et de réclamer plus d’argent. Pendant ce temps, les millions déjà reçus se perdent dans les méandres d’une administration qui brille par son inefficacité. Les projets annoncés en grande pompe ne voient jamais le jour, et les fonds destinés au développement se volatilisent mystérieusement dans les poches des russes de Poutine.

 

Nos dirigeants jouent, les centrafricains  payent

 

Le plus révoltant dans cette histoire, c’est que nos dirigeants semblent avoir fait de la pauvreté leur fonds de commerce. Plus la situation est catastrophique, plus ils peuvent justifier leurs appels à l’aide internationale. C’est un calcul cynique qui se fait sur le dos des Centrafricains.

 

Les paysans voient leurs récoltes menacées par le changement climatique sans qu’on leur apporte de solutions. Les petits commerçants croulent sous les taxes pendant que les grands profiteurs du système s’enrichissent. Dans les écoles, nos enfants s’entassent à 100 par classe et au sol, quand ils ont la chance d’avoir un professeur, au trop un maitre parent.

 

Il est temps de dire stop

 

Cette situation ne peut plus durer. Les recommandations de la Banque mondiale ne doivent pas finir aux oubliettes comme tant d’autres rapports. Il faut que l’aide internationale soit liée à des résultats concrets : des routes bitumées, des écoles qui fonctionnent, des centres de santé équipés, de l’eau potable dans tous les quartiers.

 

Les Centrafricains ne sont pas dupes. Ils voient bien le décalage entre les belles paroles et la dure réalité du quotidien. La société civile doit se lever, les jeunes doivent faire entendre leur voix, les journalistes doivent continuer à dénoncer les abus. C’est notre avenir à tous qui est en jeu.

 

Le changement climatique n’est pas une excuse pour continuer comme avant. Au contraire, c’est une raison de plus pour agir vite et bien. Nos terres sont riches, notre peuple est courageux. Ce qui nous manque, ce sont des dirigeants qui pensent vraiment au bien commun plutôt qu’à leurs intérêts personnels.

 

Le rapport de la Banque mondiale doit servir d’électrochoc. Soit nos autorités se réveillent et agissent vraiment pour le développement du pays, soit elles devront rendre des comptes à un peuple qui n’en peut plus d’être pris pour un mendiant alors que ses poches sont vidées par ceux-là mêmes qui devraient les remplir.

 

L’heure n’est plus aux beaux discours mais aux actes. Les Centrafricains méritent mieux que des rapports qui s’empilent et des promesses qui s’envolent. Ils méritent des dirigeants qui transforment les millions d’aide en écoles, en routes, en emplois. L’avenir de notre pays ne se construira pas avec des mots, mais avec du travail honnête et une vraie vision pour le développement.​​​​​​​​​​​​​​​​

 

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